Un rapport de KPMG examine les technologies clés que les entreprises high tech utilisent pour faire progresser leurs propres activités. L'intelligence artificielle arrive en tête, suivie de l'IoT et de l'automatisation.

Alors que les entreprises ont découvert qu'elles devaient rapidement adopter de nouvelles technologies et réinventer leur mode de fonctionnement, il en va de même pour les entreprises high tech qui tentent maintenant de trouver comment les utiliser pour alimenter leur croissance et leur chiffre d'affaires.

C’est le « fil rouge » de ce rapport de KPMG intitulé « Transforming the transformers ». Lorsqu'on demande aux 800 responsables de ces organisations comment ces technologies vont transformer leur entreprise, ils placent en tête l'augmentation des parts de marché et la fidélisation des clients.

L’IA permet de tout analyser

Ensuite, les dirigeants prévoient d'utiliser les nouvelles technologies pour créer des avantages concurrentiels à plus long terme, tels que la génération de nouvelles idées, une plus grande sécurité des données et l'efficacité énergétique.

Pour les consultants de KPMG, l 'IA leur permet de travailler plus rapidement et plus intelligemment en analysant tout, de l'évolution des comportements des clients à l'optimisation des supply chains.

Les appareils et capteurs IoT alimentent les serveurs en nouvelles données, souvent non structurées, sur les clients et les opérations que l'IA doit analyser. À mesure que les modèles économiques et les prévisions financières évoluent, la RPA offre aux entreprises un point d'entrée dans l'automatisation qui « libère » les employés.

Comme on pouvait s'y attendre, l'adoption de la visioconférence, du e-commerce, du cloud, de la 5G et des paiements numériques a augmenté pendant la pandémie pour répondre aux besoins de la main-d'œuvre hybride et permettre les interactions avec les clients à distance.

Manque de profils

Mais, le secteur de la technologie est confronté, bien avant la pandémie, à une pénurie de profils qualifiés. Ce manque de talents a été désigné par les répondants à l'enquête de KPMG comme le principal facteur (27 %) limitant les efforts de transformation numérique.

Pour y remédier, elles « prévoient de faire appel à la main-d'œuvre temporaire pour obtenir rapidement l'expertise nécessaire », indique le rapport. Elles embaucheront également de nouveaux employés permanents dotés des compétences requises. À condition d’augmenter les salaires

Outre cette pénurie, les autres problèmes qui empêchent la transformation numérique de se produire dans les entreprises technologiques sont :

  • le manque de capital/de financement (22 %)
  • l'absence de normes pour les nouvelles technologies (21 %)
  • les politiques réglementaires restrictives (20 %)
  • les infrastructures legacy

Enfin, ce rapport recommande d'aligner les investissements technologiques sur l'objectif plus large de centrage sur le client et de mettre le client au premier plan dans toute stratégie technologique et de données. Les autres actions suggérées sont les suivantes :

  • accélérer l'accès, la gestion et l'analyse des données pour développer de nouvelles connaissances sur les clients
  • se concentrer sur les capacités de la main-d'œuvre qui seront nécessaires pour une future entreprise connectée
  • repenser l'équilibre entre les actifs physiques et virtuels, l'interaction humaine et l'automatisation.