La majorité des équipes chargées des données estiment que des processus de migration et de maintenance obsolètes font perdre du temps, de la productivité et de l’argent à leur organisation.
Depuis la pandémie, les efforts de transformation numérique et la migration vers le cloud se sont amplifiés. Cette transition vers des interactions principalement numériques a généré un afflux de données et l’urgence de passer au cloud, entraînant à la fois des opportunités et des défis.
L’un des principaux challenges est la maitrise d’un volume des données qui ne cesse de gonfler et qui est de plus en plus hétérogène. C’est ce qui ressort d’une enquête « The Data Divide » de Matillion (spécialisé dans l’intégration de data dans le cloud) basée sur les réponses de 450 professionnels des données travaillant dans des entreprises des secteurs publics et privés (plus de 500 employés ou plus de 250 millions de dollars de revenus).
Une forte majorité (75 %) de ces professionnels estiment que des processus de migration et de maintenance obsolètes font perdre du temps, de la productivité et de l’argent à leur organisation, ce qui pourrait représenter un coût annuel de 43,5 millions de dollars.
Le principal défi ne concerne pas seulement la croissance du volume des données. Certains types de données sont laissés de côté et les équipes chargées des données ont de nouveaux angles morts (de plus en plus nombreux).
Des données pas adaptées à l’analytics
Cette situation entraîne d’importantes lacunes dans les informations au sein des organisations. Près de 40 % des équipes interrogées admettent ne pas comprendre pleinement comment les données sont utilisées dans leur organisation.
La même proportion s’inquiète du défi que représente la diversité des types de données avec lesquelles elles travaillent. Les données du cloud (32 %) et les données de l’IoT (31 %) sont apparues comme les sources les plus couramment indisponibles ou inadaptées à la business intelligence et à l’analytique.
« Ces nouvelles lacunes et angles morts en matière d’information entravent la capacité d’une organisation à évoluer et limitent son esprit critique », soulignent les auteurs de ce rapport.
Devenir data driven ou obsolètes
Et d’ajouter que « les entreprises sont confrontées à un dilemme : devenir data driven ou devenir obsolètes. Les équipes chargées des données ont des tas d’informations à portée de main qui peuvent être utilisées pour guider les décisions commerciales et améliorer tous les aspects de leur organisation. Pour atteindre cet état optimal axé sur les données, les organisations doivent avoir accès à des données fiables, actuelles et complètes. Tant que les équipes chargées des données n’auront pas surmonté le fardeau de la migration des données et des tâches de maintenance, les organisations auront du mal à réaliser leur plein potentiel ».