Automatisation, Intelligence Artificielle, robotisation, analytiques, les outils de la transformation digitales sont nombreux et passent par une accélération de l’automatisation des processus et des flux. Voici 5 approches pour accompagner les décideurs IT dans l’appréhension de l’automatisation.
Plus que la réduction des coûts, la transformation digitale est pour l’entreprise l’occasion de réviser ses process afin de gagner en performance. Un objectif stratégique qui ne peut s’envisager sans automatisation.
1Tester, expérimenter et apprendre
Entre la largeur du domaine IT et sa complexité, l’automatisation ne s’apprend pas dans des livres, mais par la pratique et l’échange. Les décideurs doivent amasser des connaissances pratiques, tester les solutions à mettre en application et évaluer leur potentiel en fonction de leurs besoins.
2Ré-imaginer les processus et les business models
La puissance des technologies numériques nécessite de repenser les divers processus liés à la transformation digitale. Aux décideurs de ré-imaginer comment transformer les modèles économiques actuels au travers de leurs nouvelles capacités.
3Différencier les actifs numériques et leurs capacités
Les actifs numériques, matériels et logiciels, deviennent des différentiateurs compétitifs et des plateformes d’innovation et de ruptures. Chaque entreprise, en fonction de son domaine et de son activité, doit savoir différentier ses actifs face à ceux de ses concurrents. Surtout que la qualité de ces équipements peut avoir une influence sur les modèles économiques.
4Calibrer sa stratégie et investir en fonction de ses choix
Le calibrage est généralement un équilibre entre la taille de l’opportunité et le potentiel de disruption des concurrents. Tous deux sont évalués sur le secteur d’activité ou en dehors de celui-ci, car c’est souvent de là que viennent les ruptures.
5Créer un nouveau focus sur le capital humain…
… et y intégrer les employés et les machines. Dans un monde toujours plus technologique, les entreprises doivent faire face au gouffre qui les sépare des compétences dont elles ont besoin, et en réponse se faire plus actives sur la formation. Voilà pourquoi de court à moyen terme une automatisation partielle est préférable à une automatisation complète. Et hommes et machines vont continuer de travailler de concert. Ce qui va nécessiter de fidéliser et souvent de redéployer les employés.
Source : McKinsey Global Institute
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