Missionné par Kofax, le cabinet Forrester a publié un rapport sur le niveau d’automatisation des processus au sein des entreprises. Back ou Front office, l’automatisation des tâches se propage au sein de l’entreprise mais attention à ne pas reproduire un monde en silos ...

450 décisionnaires des achats relatifs  aux technologies d’AI (Artificial Intelligence) et d’automatisation ont répondu aux questions du Forrester ainsi que 450 autres employés issus de divers départements business de l’entreprise (opérations, finance, marketing, ventes et DRH). Il en ressort trois points essentiels : l’automatisation est partout dans l’entreprise sur le front comme le back office ; une approche en mode silo invalide voire ralentit un ROI (Retour sur Investissement) et la tendance est au « tout intégré ».

Vers une généralisation de l’automatisation

L’automatisation a envahi tous les départements de l’entreprise. Forrester estime que ces deux dernières années, les investissements sur ces technologies ont doublé et que la croissance attendue n’est pas moindre avec une estimation de croissance de 40% sur les deux prochaines années (front et back office confondus).

Selon l’étude, ces processus d’automatisation touchent tous les départements de l’entreprise. Cependant ils tardent encore à s’implanter dans certains secteurs. Les plus mauvais résultats concernent l’orchestration des workflows avec 30% des réponses. Au même niveau, l’automatisation de certaines tâches comptables (decisioning and accounts payable). Pas loin avec un taux de 38%, l’automatisation de la prise de décision laisse encore sceptique beaucoup de responsables.

Automatisation encore trop en silo

Transformation numérique et précipitation ne font pas bon ménage. Une mauvaise stratégie appliquée dans l’urgence provoque plus de ralentissements qu’elle n’apporte de réels progrès. Ainsi ils sont 45% à s’être lancé dans l’automatisation avec des solutions ponctuelles, en provenance de multiples vendeurs et qui souvent n’interagissent également pas entre elles.

L’étude rappelle que même si les automatisations en mode silo sont complémentaires, cette approche parcellaire est loin d’être optimum au niveau des résultats.

DWM : indispensable pour réussir

Les besoins actuels des entreprises en termes d’automatisation sont plus tournés vers l’administration et les informations que peuvent remonter les outils d’analyse.  Le DWM, Digital Workforce Management, est la possibilité d’obtenir une orchestration centralisée, une gouvernance, des mesures et la capacité à optimiser les processus en tenant compte autant des personnes que de l’automatisation elle-même. C’est un élément critique pour maintenir une automatisation intelligente des processus. Elle permet la mise en place d’une stratégie globale qui définisse les accès aux données, la sécurité, l’intégration, la « privacy » et la gouvernance des efforts d’automatisation.

Vers le tout-intégré ...

Il ressort de cela que les décisionnaires penchent désormais pour des solutions qui soient intégrées et évolutives. Ceci afin de réduire les problématiques techniques engendrées par la précipitation sur des choix de solutions peu complémentaires et avec peu d’avenir au long terme.

L’intégration semble la meilleure approche pour s’assurer que les technologies sous-jacentes à l’automatisation des tâches fonctionnent bien ensemble. Notamment si l’entreprise désire automatiser plusieurs départements métiers. Les résultats de l’étude montrent que la plateforme intégrée est bien la tendance du moment.

Et si l’on pose directement la question aux décisionnaires, c’est quasi à l’unisson le vote pour la plateforme en provenance d’un fournisseur unique.