La mobilité est loin d’être un concept nouveau pour les responsables informatiques européens, mais à l’issue d’une année sans précédent, un changement profond s’est produit : en 2020le travail à distance est passé du statut davantage occasionnel à celui de réalité quasi permanente.

L’accélération des innovations technologiques a transformé les usages et les comportements des individus et des organisations ainsi que les structures des marchés et les modes de travail. En somme, même si la crise a accéléré certains processus, les défis de l’IT restent constants. La transformation numérique reste un impératif stratégique pour l’entreprise d’aujourd’hui puisque celle-ci évolue dans un environnement qui a radicalement changé grâce au numérique, et auquel s’est ajoutée l’incertitude du lendemain avec la crise.

Dans un tel contexte, les entreprises entendent renforcer leurs capacités informatiques pour faire face aux nouveaux défis. D’après une étude commandée par Dynabook, l’évolution des modes et des lieux de travail est le moteur de cette croissance des dépenses informatiques. L’étude révèle que plus de deux tiers (67 %) des employés travailleront à domicile ou sans lieu défini après la pandémie. Ils étaient 53 % avant le Covid-19.

« Du point de vue de la fidélisation et de l’acquisition de talents, il est donc évident que les organisations doivent offrir à leurs employés un véritable travail hybride et à distance », affirme le rapport. Ainsi, l’assistance informatique à distance, les solutions basées sur le cloud et l’infrastructure liée à la cybersécurité constituent les principales priorités d’investissement informatique tous secteurs confondus.

Des budgets globalement en hausse

À l’appui de ce constat, les budgets technologiques sont globalement en hausse dans toute la région. Près des deux tiers des décideurs informatiques européens (65 %) ont prévu de dépenser plus cette année que l’année dernière, tandis que seulement 10 % ont vu une diminution des fonds qui leur sont alloués. Il n’est pas surprenant que l’investissement dans l’assistance et le support informatique à distance (50 %), les solutions basées sur le cloud (50 %) et l’infrastructure de cybersécurité (49 %) soient les objectifs les plus cités dans cette nouvelle ère de travail hybride.

Il n’est donc pas surprenant de constater que les investissements dans l’assistance et le support informatique à distance (50 %), les solutions dans le cloud (50 %) et l’infrastructure de cybersécurité (49 %) sont les objectifs les plus courants dans cette nouvelle ère de travail hybride. Cette tendance se retrouve sur tous les grands marchés européens, bien qu’en Allemagne, l’investissement dans les compétences et la formation en informatique soit la troisième priorité, l’assistance informatique à distance étant la quatrième.

Des augmentations selon les secteurs

Bien que l’étude indique une augmentation des dépenses informatiques au sein de tous les pays interrogés, c’est l’Espagne qui représente le changement le plus important avec 71 %des entreprises affichant une augmentation des investissements technologiques l’année prochaine. Elle est suivie de près par les Pays-Bas pour lesquels cet accroissement concerne70 % des entreprises.

Par ailleurs, plus des trois quarts (76 %) des entreprises de services financiers augmentent leurs budgets. C’est également le cas de 73 % des entreprises manufacturières. Enfin, les entreprises opérant dans le secteur de la vente au détail étaient les moins enclines à augmenter leurs budgets informatiques, bien que plus de la moitié (54 %)indiquent malgré tout une augmentation des dépenses en la matière.

À propose de l’étude :

L’étude, commandée par Dynabook en partenariat avec Walnut Unlimited, s’est focalisée sur plus de 1000 décideurs informatiques seniors issus de moyennes et grandes entreprises. Ils appartiennent à un large éventail de secteurs industriels au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas. L’étude s’est intéressée aux dépenses informatiques, aux nouveaux modèles de travail et aux priorités en matière d’équipement informatiques sur les 12 prochains mois.