Mondialisation, technologie, exigences des consommateurs, urgence climatique… tout va plus vite. L’accélération, ressentie partout et par tous, impose de repenser la relation avec les clients, les processus de production et de commercialisation, bref, tout le business model de l’entreprise.

Les transformations successives subies par les entreprises, et la société en général, n’ont fait que s’accélérer, depuis que les premiers ordinateurs ont fait leur apparition dans les entreprises. Depuis ce temps, l’accélération n’a fait que… s’accélérer. Depuis, les entreprises ont vécu au rythme des transformations successives aboutissant à cet ère, plus qu’étrange, de crise sanitaire qui a donné un véritable coup de boost à la transformation, désormais qualifiée de numérique, car elle se caractérise en grande partie par le fait qu’elle repose sur l’intelligence algorithmique.

Dans un rapport publié par Mazars et intitulé Accélération : Les Business Models Au Cœur De La Stratégie d’Entreprise. Juliette Decoux-Guillemot et Olivier Lenel,

Associés et membres du Comité exécutif de Mazars France, constatent que « la nouvelle décennie sera caractérisée par la superposition des mutations : l’accélération ». Le rapport précité repose sur une étude menée en trois phases : une étude menée par Data Observer pour déceler les préoccupations des dirigeants, une étude quantitative avec Opinionway ayant pour thème quels business models dans la course à l’accélération ? et des entretiens qualitatifs avec des dirigeants d’entreprises.

La réponse est de changer de business model

Les résultats montrent que les préoccupations d’une partie des dirigeants, concernant la transformation et l’agilité de leurs entreprises, tournent autour des sujets de l’accélération. Accélération des processus de décision raccourcissement des délais de mise sur le marché des produits, des recrutements plus rapides… Ces questions taraudent 41 % des dirigeants. Interrogés sur la réponse à donner à cette accélération, ils répondent à 50 % que changer de business model est un choix stratégique qui poursuit avant tout l’objectif de trouver de nouveaux relais de croissance et d’accélérer leur croissance (49 %).

Pour s’adapter, près d’un quart des ETI sont prêtes à mettre en place un nouveau business model ou l’ont déjà fait : 20 % des ETI en ont déjà changé au cours des 5 dernières années et 5 % envisagent de le faire à court ou moyen terme. Plusieurs business models peuvent cohabiter pour 41 % des répondants, toutefois la majorité des entreprises n’en exploitent qu’un seul (57 %).

Les business models développés en réponse à l’accélération diffèrent essentiellement par le mode de commercialisation : le modèle le plus répandu est celui de la vente directe (67 %), suivi de la vente indirecte (33 %), puis du modèle de souscription (10 %). Le rapport révèle également que 8 % des entreprises ont adopté un modèle de plateforme ou de marketplace, de location, ou encore de vente de licences.