Une nouvelle étude ne prête pas à l’optimisme. Une forte majorité des experts informatiques interrogés a déclaré s'attendre à des problèmes de cybersécurité modérés à extrêmes au cours de l'année prochaine.

Selon un nouveau rapport publié par le cabinet d’analystes CRA Business Intelligence, 65 % de ces experts ont cité les ransomwares comme une préoccupation majeure pour la sécurité des e-mails, et 60 % ont prédit une forte augmentation des attaques par hameçonnage (phishing).

Presque la moitié (47 %) estiment que les fichiers malveillants contenus dans les pièces jointes des e-mails constitueront un problème majeur, et 37 % ont déclaré que les employés pourraient ne pas être en mesure de se former pour prévenir ces attaques malgré tous leurs efforts.



La même proportion des spécialistes de l'informatique a également indiqué que les applications malveillantes pourraient commencer à laisser échapper davantage de données en 2023. Un tiers a déclaré que les terminaux volés ou égarés pourraient accroitre les risques liés à la confidentialité des données.  

Télétravail : toujours une menace

Le passage au télétravail est également une cause d’inquiétude. Un peu plus d’un quart (28 %) des professionnels interrogés suggérant qu'il pourrait entraîner une augmentation des problèmes de cybersécurité pour les employeurs.



Les contraintes budgétaires pourraient également aggraver la situation, puisque 20 % d'entre eux y voient une source d'inquiétude pour eux dans un avenir proche.  

Analyse de fichiers

Mais au-delà de ces constats peu optimistes, cette étude souligne aussi que les entreprises prennent plusieurs mesures pour atténuer ces menaces. 85 % d'entre elles commencent à analyser les fichiers et les pièces jointes que leurs employés reçoivent, la formation à la sécurité ainsi que les sauvegardes d'e-mails obtenant 80 % chacune.

La protection contre l'usurpation d'identité est tout aussi prioritaire, 79 % des entreprises interrogées ayant déclaré qu'elles prévoyaient de s'y consacrer au cours de l'année à venir.