« Paris n’est pas une ville, c’est un pays », affirmait François Ier. N’empêche, la capitale n’est pas (plus) au cœur de toute activité IT ! En apportant un éclairage nouveau et chiffré sur les 82 000 entreprises et les 910 000 salariés de la branche qu'elle représente, le Syntec pointe un constat qui va à l’encontre d’idées reçues (et en particulier celle concernant l’attractivité de Parsi.
Son baromètre indique que la majorité des entreprises de l’IT sont situées en région (57 %). Ce sont de petites structures à taille humaine qui emploient moins de 10 personnes (82 %) et font régulièrement face à des difficultés de recrutement faute de profils adaptés (58 %).
Ces acteurs sont donc « situés au plus proche des besoins de l'économie française sur tout le territoire », commente Laurent Giovachini, président de la Fédération Syntec.
Dans le détail, on apprend que 56 % des salariés (à 90 % en CDI) ont entre 30 et 49. Le Syntec indique que « la croissance du secteur du numérique devrait diminuer la moyenne d'âge 80 000 dans les années à venir ». En majorité (66 %), ce sont des hommes. Mais les métiers se féminisent progressivement (70 % d’hommes en 2010) rappelle la Fédération.
Concernant les rémunérations, les métiers du conseil sont les mieux rémunérés, suivis de ceux du numérique, le salaire mensuel net étant de 3122 €. Il augmente en fonction de la taille légèrement de l’entreprise et nettement en fonction
de l’âge de la personne.
À propos de l’égalité homme/femme, le Syntec note une diminution constante de l’écart salarial depuis 5 ans.
Dans la majorité des secteurs représentés, les écarts salariaux ont tendance à augmenter avec l’âge des personnes interrogées, indique ce baromètre.
Rappelons qu’après avoir été soumises à une obligation de moyens, les entreprises doivent désormais atteindre les objectifs fixés par la Loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, sous peine de lourdes sanctions. Les entreprises qui n’auraient pas abouti au bout de 3 ans pourront être sanctionnées jusqu’à 1 % de la masse salariale.
Source: Syntec