Comme leurs grandes sœurs, TPE et PME entendent capitaliser sur la transformation digitale. C’est même une question de survie.

Productivité, concurrence, disruption, extinction… Les mots sont forts, directement reliés à la transformation digitale, mais pour une fois ils ne viennent pas des grandes entreprises, mais des TPE et PME. Comme les grandes elles pensent que l’impact des changements technologiques sera très fort dans les prochaines années, et qu’il faudra choisir entre les adopter ou mourir.

Source : infographie Exact sur la base d’une étude Pb7 Research

1. Le pessimisme des petites entreprises

Une TPE ou PME sur trois affirme que sont activité aura cessé dans les 5 prochaines années, faute de modèle économique optimisé. Cette optimisation est même une priorité, car elles estiment que le changement doit intervenir maintenant.

2. L’impact des nouvelles technologies

Près de 3 petites entreprises françaises sur 5 pensent que les nouvelles technologies auront un impact sur le paysage concurrentiel. A un terme proche de 3 ans. Et pour stimuler leur productivité, c’est vers le cloud qu’elles souhaitent se tourner, principalement pour les solutions de gestion.

3. La menace des concurrents

TPE et PME craignent la concurrence, et n’hésitent pas à l’affirmer. Plus précisément, elles craignent que leurs concurrents n’avancent plus vite qu’elles dans le numérique, voire dans la disruption. C’est un sujet stratégique que nos petites entreprise évoquent avec moins de tabous que leurs grandes sœurs.

4. Explorer les nouveaux modèles économiques

Autre consensus, c’est également vers les nouveaux ‘business models’ que TPE et PME entendent se tourner. Elles sont d’ailleurs 3 sur 5 à rechercher cette voie.

5. Le suivi de l’activité

C’et un aspect moins mis en avant par les petites entreprises, mais le digital apporte des outils de suivi et de performance, ce qui participe à accompagner les objectifs de productivité et de rentabilité.

6. Le résultat au bout du chemin

La conclusion est sans appel, la rentabilité est bien le résultat de la disponibilité de l’information. Les petites entreprises qui s’organisent autour de la donnée ont affiché jusqu’à 22 % de profit en 2015, contre 14 % pour celles qui en ont fait un usage limité.