Créer de nouvelles expériences collaboratives au bureau avec l’internet des objets

Si le télétravail se développe, cela n’annonce en aucun cas la mort du bureau qui reste aux yeux des salariés le lieu de sociabilisation par excellence. Toutefois, 93% des jeunes actifs ne souhaitent plus travailler dans un bureau standard*. Pour donner envie à ces derniers de se rendre sur leur lieu de travail, les bureaux devront offrir davantage de confort et de services à leurs occupants. À l’image des espaces de coworking dans le bureau du futur, nous pensons au sein d’ENGIE Ineo que les places attitrées n’auront plus lieu d’être. L’utilisateur pourra choisir où il souhaite travailler au sein du bâtiment : dans une salle de réunion, à la cafétéria, dans une salle de détente, dans un jardin… et pourra ainsi échanger plus facilement avec ses collègues et faire connaissance avec des personnes de l’entreprise qu’il ne rencontre pas habituellement. L’enjeu est donc de créer un espace collaboratif et donner accès à l’utilisateur, depuis n’importe quel terminal, à ses outils de communication et de collaboration, de connaître la disponibilité et la localisation de ses collègues… et de lui apporter une expérience de travail selon l’usage souhaité tout en concevant un environnement de travail adapté à la réalité de l’entreprise et sa diversité. Provisionner ces nouveaux espaces collaboratifs protéiformes est désormais à la portée de la DSI, notamment grâce à l’internet des objets et entre autres aux hyperviseurs BIM qui permettent de recenser et instrumentaliser tous les objets numériques du bâtiment.

Provisionner à la volée avec les communications unifiées

Avec pour prérequis du Wi-Fi redondant et des solutions de communications unifiées, le salarié pourra travailler en situation de mobilité, comme à l’extérieur. Dans un bâtiment où les différents réseaux sont connectés, où l’environnement, parsemé d’objets connectés et de capteurs IoT, peut dialoguer avec des applications, elles-mêmes reliées à des services de communication, le salarié expérimentera des services innovants. Car si les machines peuvent communiquer entre elles (Machine-to-Machine), elles pourront également communiquer avec les humains (Machine-to-Human). Aujourd’hui déjà, avec les communications unifiées, il est aisé de provisionner un espace de travail en ayant recours à des services dédiés à l’image de notre solution Zen Flex Office. Par exemple, dans un espace collaboratif, il suffit de badger à l’entrée pour lier votre agenda, recevoir un sms vous informant de la salle où a lieu votre rendez-vous en visio. Bien sûr la salle est réservée et la pieuvre configurée avec votre numéro de téléphone. Dans un futur proche, avec la gestion de présence et la géolocalisation, le salarié pourra accéder à des espaces sans avoir à badger. L’environnement pourra s’adapter en fonction de ses préférences et de ses actions (niveau d’éclairage ou de chauffage, fond sonore). Depuis son smartphone il pourra par exemple réserver une salle disponible en indiquant ses critères de préférence ou faire une demande à un service de conciergerie par IM à un chatbot.

Qui dit bâtiment connecté, dit bâtiment mieux entretenu et donc plus agréable : si un problème technique survient au niveau des ascenseurs ou d’une ventilation, le protocole KNX lancera une alerte téléphonique aux services généraux qui pourront alors procéder à une intervention dans les plus brefs délais. Une fois surplace, l’équipe de maintenance est géolocalisée et des documents sur la réparation peuvent être envoyés sur leurs terminaux (tablette, smartphone ou autre). Un bonheur pour le gestionnaire du bâtiment qui peut disposer de tableaux de bords et de KPIs pour mesurer le taux d’occupation et optimiser l’occupation des m2. Ce type de service est déjà possible par exemple avec la solution d’hypervision BIM d’ENGIE Ineo.

Votre allié

Un bâtiment connecté est contradictoire. Il apporte plus de sécurité physique en permettant de gérer les authentifications, en détectant les problèmes de sécurité par caméra de surveillance, les portes mal verrouillées, mais ils génèrent aussi des données sur le bâtiment qui peuvent être utilisées à l’encontre même de ce dernier. Il faut donc protéger ces données.

Dans un « smart building », tous les fluides électriques, internet communiquent... et chaque capteur et objet connecté peut être attaqué. Des bots, s’ils s’infiltrent, peuvent remonter jusqu’aux serveurs pour s’emparer de droits d’administration, réaliser des actions à distance ou rendre indisponible un service.

Tout cela doit être intégré dans une analyse du risque global que réalise ENGIE Ineo, avec une vigilance particulière sur :

  • Les objets connectés : sont-ils tous recensés ? Possèdent-ils des mots de passe suffisamment complexes ?
  • Le réseau : sur quel réseau ces objets communiquent-ils ?
  • Les applications mobiles liées à ces objets : quels sont leur niveau de sécurité et leurs connexions API ?
  • Les serveurs : l’architecture permet-elle une redondance ?

La maîtrise d’un environnement de plus en plus complexe passera de plus en plus par des solutions d’intelligence artificielle permettant d’analyser les risques et de réagir.

Résultats

  • Confort dans un contexte de mobilité
  • Risques managés : sécurité physique améliorée
  • Optimisation du coût et de l’efficacité du bâtiment
  • Préservation et valorisation du bâtiment

Livre blanc

Au cœur de la transformation digitale de l’entreprise, le DSI est à la fois à la croisée de changements majeurs et acteur de ces changements. Découvrez quels sont ces changements au travers du livre blanc « Anticiper les nouveaux modes de communication » : http://engie-ineo.it-livre-blanc.fr/