Réalisée par Forrester Consulting, pour le compte de LexisNexis Risk Solutions, cette révélée que les coûts de la conformité en matière de criminalité financière ont augmenté en 2023 pour 98 % des institutions financières.
Le coût total de la conformité en matière de criminalité financière dans la région EMEA a atteint 85 milliards de dollars. Les activités illicites s’étendent désormais aux cryptomonnaies, aux paiements numériques et aux technologies reposant sur l’IA.
Face à un tel coût, 81 % des institutions financières cherchent avant tout à réduire le coût de la conformité au cours des 12 prochains mois.
Sanctions
Pour ces institutions, le renforcement des réglementations de lutte contre la criminalité financière et des attentes réglementaires représentent le facteur principal de cette inflation des coûts.Selon ce rapport, elles sont confrontées à une charge de travail croissante en matière de filtrage, à mesure qu’augmente la difficulté de suivre le rythme auquel évolue l’environnement complexe des sanctions.
La preuve, le nombre d’alertes de filtrage augmente avec les volumes de paiement pour
78 % des organisations de la région EMEA.
Autre coût : celui de la main-d’œuvre liée aux employés à temps plein et à temps partiel au cours des 12 derniers mois, tandis que les coûts de la main-d’œuvre liés à la formation ont augmenté pour 70 % des institutions financières.
Cette évolution de la fraude souligne les investissements considérables requis en ressources hautement qualifiées afin de répondre aux exigences strictes en matière de conformité.
Coûts des logiciels de conformité
Enfin, elles ont connu des augmentations significatives des coûts de conformité liés aux technologies. En particulier, les coûts technologiques associés aux réseaux, aux systèmes et au travail à distance ont augmenté pour 67 % des organisations européennes.De même, 70 % des institutions financières ont connu une explosion des coûts associés aux technologies liées aux logiciels de conformité et de connaissance du client (KYC).
Les risques de blanchiment d’argent et de criminalité financière par le biais d’activités commerciales dans la chaîne d’approvisionnement sont de plus en plus préoccupants. 58 % des institutions financières ont constaté une augmentation du blanchiment d’argent par le biais d’activités commerciales.