La 2e édition du rapport d’enquête sur les développeurs cloud menée par la Fondation Eclipse et le groupe de travail Eclipse Cloud DevTools, met en évidence quelques faits concernant la relation des développeurs avec le cloud et l’état actuel de l’écosystème de développement cloud. L’une des conclusions les plus notables est qu’il existe un décalage entre la consommation de logiciels open source et la participation aux projets. Alors que
56 % des personnes interrogées utilisent des logiciels open source, seuls 38 % sont membres de fondations open source et 31 % contribuent à des projets open source. Cela suggère que si les développeurs se tournent de plus en plus vers les technologies open source, il existe encore un fossé entre la consommation et la participation active.
L’étude n’explique pas pourquoi ce taux de participation aux projets est si faible. On peut toutefois inférer que la contribution aux projets open source peut être chronophage, nécessitant un investissement important en temps et en efforts. Outre leur contribution effective, les développeurs peuvent avoir besoin d’apprendre de nouveaux outils et processus, de naviguer dans des structures de projet complexes et de collaborer avec les autres membres du projet. Cela peut constituer un obstacle pour nombre de développeurs. On peut y ajouter le fait que nombre de développeurs n’ont pas la culture de la participation, ou ne la cultivent pas.
IA/ML, le nouveau terrain de jeu des développeurs
Une autre conclusion importante du rapport est que les développeurs perçoivent des opportunités de croissance dans les technologies IA/ML et Edge. Ils utilisent de plus en plus l’IA/ML, en grande partie à la périphérie. Cela suggère que les développeurs sont généralement enthousiastes à l’idée d’expérimenter de nouvelles technologies et qu’ils voient un potentiel de croissance dans ces domaines.En ce qui concerne l’adoption de nouveaux outils basés sur le cloud, le rapport révèle que 57 % des participants sont susceptibles de le faire au cours de l’année prochaine. Toutefois, le coût n’est pas la principale préoccupation des développeurs lorsqu’ils choisissent ces outils. Ils sont 15 % seulement à mettre le coût en avant, les 85 % restant privilégient plutôt des facteurs tels que l’intégration avec les outils existants (43 %), la prise en charge des langues (40 %) et le fait d’être une source ouverte (29 %).