Les résultats du baromètre 2021 de Strateos sur le recrutement des ingénieurs sont sans surprises ou presque. L’Île-de-France reste la région qui attire le plus. Le secteur informatique arrive en troisième position loin derrière l’industrie.
Contrats les plus recherchés, catégories de métiers les plus demandés, niveau de diplôme le plus répandu, top des régions qui recrutent ou encore niveau d'expérience le plus demandé…
Réalisé sur la base de 111 862 candidats inscrits entre le 1er janvier et le 31 octobre 2021 et 125 571 offres d'emploi diffusées sur la même période, le baromètre 2021 de Strateos, solution française de recrutement d'ingénieurs globale, est rassurant pour les ingénieurs qui étaient fin 2020 1 160 000 dont 80 % en activité professionnelle et 41 % sont de jeunes diplômés selon l’enquête nationale menée cet été par Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF).
Cependant, une autre étude note que les consultants-ingénieurs français ont le blues car le métier d’ingénieur a subi une mutation.
À 64 %, les postes sont en CDI, l’intérim représente un quart des offres. Parmi les métiers le plus recherchés, le secteur industriel arrive loin devant. Il représente 18 % de toutes les candidatures, suivi par le Conseil (10 %) et l’informatique (8 %).
Concernant les diplômes les plus répandus, le BAC+4 est largement plébiscité, loin devant le BAC+5 (5 %). Les BAC+1 et les BAC+8 ne représentent que 1 % chacun. Logiquement, l’Île-de-France arrive en tête des régions qui recrutent le plus (mais aussi des « zones » les plus attractives), suivi de la région Auvergne-Rhône Alpes.
Mais différentes études notent aussi que de nombreux salariés et notamment des ingénieurs souhaitent quitter l’Île-de-France… À l’inverse, les salariés souhaitent rester en Auvergne-Rhône-Alpes et en Bretagne.
Avec seulement 5 % des recrutements, l’Occitanie reste pénalisée par le secteur de l’aéronautique qui est très touché par la crise. Selon l’enquête d’Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF), ce secteur « représente 30 % des emplois dans la région Occitanie. »
À noter que 18 % des candidats sont mobiles sur la France entière. Enfin, on constate qu’il y a plus d’offres pour des ingénieurs ayant soit 1 à 3 ans d’expérience ou à l’opposé plus de 15 ans. Par contre, les offres pour les postes avec 6 à 15 ans d’expériences sont moins importantes que le nombre de candidats.
Finalement, recruter des ingénieurs français reste encore assez difficile.
