Face à la complexité des opérations dans un cloud de plus en plus hybride, les outils de supervision traditionnels ne suivent pas le rythme. Pour améliorer leurs capacités de contrôle, les organisations ont besoin d'une approche radicalement différente basée sur l’automatisation et l’IA, estime Dynatrace dans une étude.
En migrant leur opérations dans le cloud à la recherche d’agilité, les entreprises effectuant leur transformation numérique ont externalisé une partie de leur environnement informatique. Ce faisant, elle se sont affranchies de certaines pesanteurs comme le provisionnement des ressources et des applications, les mises à jour, etc. À présent, les environnements IT sont devenus plus dynamiques avec des réseaux et des infrastructures virtualisées, des microservices fonctionnant dans des conteneurs et des infrastructures hybrides logées chez plusieurs fournisseurs, tout comme les applications.
Mais ce nouvel écosystème, même s’il simplifie grandement les opérations courantes des utilisateurs, engendre ses propres complications à ceux qui sont chargés de son administration au quotidien. C’est ce qu’estime Dynatrace dans une étude parue récemment et intitulée Top challenges for CIOs on the road to the AI-driven autonomous cloud. L’empilage des applications et des services opérant dans des environnements hybrides ainsi que la nécessité de composer avec des moyens limités incite les DSI à chercher le salut dans l’automatisation et l’IA.
« Le contrôle du cloud dépasse les capacités humaines »
« Dans ce nouvel écosystème, l’échelle et la complexité se sont considérablement accrues, et le contrôle de celui-ci a dépassé les capacités humaines, affirme l’étude. Les équipes IT en charge de l’exploitation du cloud reçoivent en moyenne 2 973 alertes par jour en provenance de leurs outils de monitoring et de gestion, soit une augmentation de 19 % au cours des 12 derniers mois ». Et seulement 26 % de ces alertes quotidiennes requièrent une action immédiate.
La faute à des outils de contrôle et de supervision inadaptés estime l’étude. « Les outils de supervision traditionnels n’ont pas été conçus pour traiter le volume, la vitesse et la variété des données générés par des applications s’exécutant dans des environnements dynamiques à l’échelle du web, explique le rapport. Ces outils fonctionnent souvent en silos, sans le contexte plus large des événements qui se déroulent dans l’ensemble des piles technologiques ».
Les équipes IT se tournent vers l’IA et l’automatisation
Face à cette difficulté croissante, les équipes informatiques et d’exploitation du cloud se tournent de plus en plus vers l’IA et l’automatisation. Grâce à des opérations automatisées, elles peuvent affecter les ressources à « l’optimisation des résultats commerciaux et la création de valeur pour les utilisateurs finaux et les clients, plutôt que de poursuivre et d’analyser les problèmes ». Pour beaucoup, ce processus commence par l’automatisation des tâches de livraison et d’exploitation continues, afin de permettre des applications d’autoréparation et de correction automatique des anomalies.
Source : Dynatrace