Les idées reçues ont la vie dure ! Si 82 % des responsables IT français sondés prévoient d’augmenter leurs investissements dans le cloud hybride et de défense contre les ransomwares, 37 % pensent toujours, à tort, que la responsabilité de la protection des données stockées dans le cloud incombe au fournisseur de services.
Cette idée préconçue ressort une nouvelle fois d’une étude d’Arcserve (spécialisé dans la sauvegarde de données) réalisée auprès de 1 121 décideurs informatiques d’entreprise comptant entre 100 et 2 500 employés et au moins 5 To de fichiers.
Responsabilité à tort
L’enquête a été menée en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Brésil, en France,en Allemagne, en Inde, au Japon, en Corée, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada (Amérique du Nord).
En se focalisant sur l’hexagone, on apprend que 82 % des responsables IT français sondés prévoient d’augmenter leurs investissements dans le cloud hybride. Une part importante (69 %) déclare en faire de même pour le Multicloud.
Mais ils sont encore très (trop) nombreux (37 %) à estimer le fournisseur de cloud comme responsable des données qu’il héberge ! Cette part baisse très lentement puisque dans son étude de 2019, Arcserve avait noté que 46 % des responsables IT sondés pensaient que cette protection incombait au fournisseur de services cloud.
Pas de mises à jour
Malheureusement, celle-ci a persisté puisqu’en 2020, 44 % pensaient toujours la même chose, contre 43 % dans cette dernière enquête. L’étude met également en lumière d’autres éléments révélant le retard en matière de protection des données, à savoir :- 52 % des sondés français considèrent les sauvegardes dans le cloud comme plus sécurisé que sur site, contre 2/3 au niveau mondial
- Un quart reconnait le manque de documentation de leur plan de reprise après sinistre
- 44 % avouent même qu’il n’est pas régulièrement mis à jour.