Suite à l’extension de la taxe vidéo fixée par le gouvernement en 2017, le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) recevra une compensation de près de 7 millions d’euros venant des géants du Web comme YouTube, Netflix et Amazon. Cette information relayée par L’Express le 14 novembre dernier a été confirmée par Numerama. Malgré cette somme faramineuse, la taxe vidéo ne constitue qu’une goutte d’eau dans les recettes annuelles du CNC qui ont atteint 675,01 millions en 2017. En effet, l’organisme a toujours fonctionné avec la TAS (taxe spéciale additionnelle sur les prix de chaque entrée au cinéma) et la TST (taxe sur les services de la télévision) qui représentent près de 97 % de leurs revenus.
Selon le gouvernement, l’extension de la taxe vidéo permet de taxer les géants du web sur les bénéfices générés en France. Ceux-ci doivent effectivement verser 2 % de leurs gains au CNC. Cette taxe qui est une victoire pour l’exception culturelle reste à ce jour symbolique par rapport aux financements annuels de la fiction française. D’après le journal L’Express, certains élus pensent augmenter la taxe vidéo à plus de 2 % afin d’améliorer cette situation. Par contre, aucune décision officielle n’a été communiquée.