Satya Nadella, le PDG de Microsoft, a expliqué en début de semaine les raisons pour lesquelles sa société avait gagné le contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure) de 10 milliards de dollars du Pentagone face à Amazon. D’après lui, cette victoire a été remportée grâce aux investissements réalisés par son entreprise dans le domaine du Cloud Hybride. D’après lui, Microsoft serait actuellement le leader dans l’informatique hybride, car son entreprise serait le seul à être capable de connecter les ressources publiques de l’informatique sur site avec le Cloud. De plus, Satya Nadella a également souligné que les capacités de sa plateforme hybride résultaient d’un travail de plus d’une décennie et qu’il est impossible de créer une plateforme Cloud à partir d’une seule architecture. D’après lui, Microsoft avait tous les avantages pour remporter le contrat JEDI grâce à la manière dont ils ont construit leur infrastructure Cloud. En effet, ils ont élargi leurs activités en proposant un ensemble d’appareils connectés comme les véhicules autonomes ou les robots de manutention, capables de traiter des données localement tout en restant connecté au Cloud pour exploiter l’IA et ses capacités avancées de traitement de données.
Les dirigeants d’Amazon pensent que la décision du Pentagone était basée sur une prétendue partialité et des interventions politiques. En effet, Amazon a toujours vanté à maintes reprises la supériorité technique de sa technologie par rapport à celle de Microsoft. C’est dans ce cadre qu'Amazon a décidé de contester la victoire de Microsoft en déposant une plainte devant la Cour des réclamations fédérales des États-Unis. Selon eux, Donald Trump aurait mené des actions répétées pour s’assurer qu’Amazon ne puisse obtenir le contrat. Le président américain l’aurait fait dans le but de nuire à Jeff Bezos (PDG d’Amazon) qu’il considère comme l’un de ses ennemis politiques.
À lire aussi : Le PDG d’AWS dénonce l’attribution du contrat JEDI à Microsoft, sur fond de conflit Donald Trump – Jeff Bezos