L’annonce récente faite par la Maison Blanche d’un investissement d’un milliard de dollars dans l’IA ne fait que souligner la course à laquelle se livrent les puissances technologiques pour atteindre ce qu’on pourrait qualifier de « suprématie cognitive algorithmique ». Dans un article récent, nous avons fait le point sur les positions de chacune de ces régions (Chine, États-Unis, Europe). Ceci concerne les dépenses des états.
De leur côté, les entreprises vont accélérer leurs dépenses en IA au cours des prochaines années, selon le rapport Worldwide Artificial Intelligence Spending Guide d’IDC. Les dépenses en IA devraient doubler en quatre ans, passant de 50,1 milliards de dollars en 2020 à plus de 110 milliards de dollars en 2024, selon le cabinet d’étude. Le taux de croissance annuel composé pour la période 2019-2024 sera alors de 20,1 %, estime IDC.
Le moteur de cette augmentation reste la transformation numérique et le désir des entreprises de rester compétitives dans l’économie numérique. L’adoption de l’IA permet en outre d’offrir une meilleure expérience au client et à aide les employés à mieux faire leur travail. Cela se reflète dans les principaux cas d’utilisation de l’IA, qui comprennent les agents du service clientèle automatisés, la recommandation et l’automatisation des processus de vente, l’intelligence et la prévention automatisées des menaces et l’automatisation des TI.
Ensemble, ces quatre cas d’utilisation représenteront près d’un tiers de toutes les dépenses consacrées à l’IA cette année. Parmi les cas d’utilisation qui connaissent la croissance la plus rapide, on trouve les ressources humaines automatisées, l’automatisation des processus et la recherche pharmaceutique.