La grève climatique mondiale a commencé ce vendredi, à l’appel des étudiants du monde entier. Elle vise à sensibiliser l’opinion publique sur l’urgence de la question du changement climatique. Cette initiative se tient avant l’ouverture du sommet sur le climat à l’ONU le 23 septembre prochain. Les salariés de Google vont participer à la grève mondiale. Ils exigent de la société une plus grande implication en faveur des énergies renouvelables. Ils estiment que leur société ne s’y investit pas assez. Au contraire, elle consacre une partie de son savoir-faire sur des programmes de développement de technologies d’extraction rapide de sources d’énergie fossile pour le compte des sociétés pétrolières. Pourtant, elle s’est engagée à devenir une entreprise à zéro émission carbone et à zéro contrat d’énergie fossile d’ici 2030. En réponse, Google, par l’intermédiaire de son PDG Sundar Pichai, a annoncé le plus grand achat d’énergie renouvelable qu’une entreprise n’ait jamais réalisé. Cette opération comprend un grand nombre d’accords éoliens de 1600 Mégawatts et 18 nouveaux contrats énergie, dont la construction d’infrastructures aux États-Unis, au Chili et en Europe. Le tout pour 2 milliards de dollars d’investissement.
Ce n’est pas le premier effort réalisé par Google en faveur de l’énergie renouvelable. Déjà en 2018, l’entreprise a acheté des contrats d’énergie renouvelable plus qu’elle n’en produit. De plus, l’entreprise utilise actuellement un parc d’énergie renouvelable de 52 unités, représentant plus de 7 milliards de dollars d’investissement. Google s’est aussi engagé à n’utiliser que des matériaux recyclés pour ses produits floqués Made by Google d’ici 2022. Google n’est pas la seule entreprise technologique à s’engager en faveur de l’énergie renouvelable et du climat. En effet, Jeff Bezos, PDG d’Amazon, a également fait des promesses pour lutter contre le changement climatique. Il a annoncé le plan de son entreprise, The Climate Pledge, qui se base sur les objectifs de l’accord de Paris. Selon Bezos, Amazon deviendra une société neutre en carbone d’ici 2040. Son besoin énergétique sera, en outre, assuré à 80 % par des ressources renouvelables d’ici 2024, et à 100 % d’ici 2030.