Par ailleurs, Generative AI App Builder permet aux développeurs de créer promptement de nouvelles expériences, notamment des bots, des interfaces de tchat, des moteurs de recherche personnalisés, des assistants numériques, etc. Les développeurs ont un accès via API aux modèles de base de Google et peuvent utiliser des modèles prêts à l’emploi pour lancer la création d’applications génériques en quelques minutes ou quelques heures.
Plusieurs modèles d’IA générative, dont AutoML
Pour rappel, Google Cloud dispose de plusieurs modèles d’IA générative dont AutoML de Google Cloud AI Platform, qui comprend AutoML Vision, AutoML Natural Language et AutoML Translation. AutoML est une plateforme d’apprentissage automatique qui industrialise plusieurs aspects du pipeline d’apprentissage automatique, notamment la sélection des modèles, le réglage des hyperparamètres et la recherche d’architectures neuronales. Elle permet aux développeurs disposant d’une expertise limitée en matière d’apprentissage automatique de créer et d’entraîner des modèles d’IA personnalisés capables d’effectuer des tâches telles que la reconnaissance d’images, la classification de textes et la traduction.De son côté, AutoML Vision permet aux utilisateurs de créer des modèles de reconnaissance d’images personnalisés sans avoir à écrire de code. Les utilisateurs peuvent télécharger des images, AutoML Vision utilise l’apprentissage par transfert pour entraîner un modèle de reconnaissance d’images personnalisé. AutoML Natural Language permet également aux utilisateurs de former des modèles de classification de texte personnalisés, tandis qu’AutoML Translation peut être utilisé pour créer des modèles de traduction personnalisés pour différentes langues.
Un « galop d’essai » pour Workspaces
Concernant l’intégration dans Workspace, Google avance prudemment : il propose un « galop d’essai » à in nombre restreint d’utilisateurs-testeurs, ce qui lui permettra de valider l’acuité et l’innocuité de son IA générative avant de la lancer dans le grand bain. « Grâce à notre expérience approfondie en matière d’IA et de productivité, nous savons que la création de fonctionnalités avec l’IA nécessite une grande attention, une expérimentation réfléchie et de nombreuses itérations basées sur le retour d’information de l’utilisateur. Nous faisons tout cela en mettant en place des garde-fous contre les abus, en protégeant la confidentialité des données des utilisateurs et en respectant les contrôles des clients en matière de gouvernance des données », explique Johanna Voolich Wright, vice-président Product chez Google Workspace.Pour commencer, l’éditeur intègre une première série de fonctions d’écriture assistée par ordinateur dans Docs et Gmail. Ils sont disponibles seulement à des « testeurs de confiance » pour l’heure. Rappelons que jusqu’à présent les capacités d’intelligence artificielles dans Workspaces étaient plutôt intégrées pour faire gagner du temps avec Smart Compose et Smart Reply, à générer des résumés pour Docs, et à se protéger contre les logiciels malveillants et les attaques d’hameçonnage.
La nouvelle offre adresse certains scénarios d’utilisation permettant de :
- rédiger, répondre, résumer et hiérarchiser les courriels dans Gmail ;
- réfléchir, relire, écrire et réécrire dans Docs ;
- générer des images, du son et des vidéos dans Slides ;
- passez des données brutes aux idées et aux analyses grâce à l’autocomplétion, à la génération de formules et à la catégorisation contextuelle dans Sheets ;
- générer de nouveaux arrière-plans et capturer des notes dans Meet ;
- activer des flux de travail dans Chat.