Après avoir lu un article contenant les confirmations de chercheurs universitaires sur l’historique de localisation conservée par Google, un californien a décidé de porter plainte. Il accuse la firme américaine de non-respect à la vie privée en gardant une trace des déplacements des utilisateurs. Dans l’article en question, il y était mentionné que malgré la désactivation de l’historique de localisation, les autres services de Google continuaient de tracer l’utilisateur. Quand cet article a été publié, Google a changé quelques mentions de sa page d’assistance.
Si auparavant on y lisait que la désactivation de l’historique de localisation bloquait le stockage des lieux visités par Google, l’amendement apporté change la donne. Cette fois, la page confirme que désactiver l’historique de localisation n’entrainait pas le blocage des autres services de pistage. Le californien qui a porté l’affaire en justice entend bénéficier de dommages et intérêts mais obtenir le statut de recours collectif, impliquant les américains qui utilisent les appareils sous Android et les iPhone. De son côté, Electronic Privacy Information Center (Epic) demande dans sa lettre à la Federal Trade Commission de vérifier si Google a enfreint à une ordonnance de consentement de 2011.