L’entreprise, spécialisée dans l’Edge computing, a décidé de sonder ce marché pour comprendre sa perception et les mécanismes qui en brident la progression. L’étude a été menée auprès de 300 ingénieurs procédés, ingénieurs de production et d'usines, intégrateurs de systèmes et professionnels des technologies d'exploitation dans divers secteurs industriels.
Parmi les obstacles au déploiement de l'Edge computing, le manque d'informations vient en premier. Les entreprises ne semblent pas avoir intégré l’utilité de l’edge computing dans leurs processus. En réponse à la question de savoir pourquoi, quand et le comment utiliser la technologie et les applications, ils sont 39 % à donner leur langue au chat. Sans surprise, les préoccupations en matière de sécurité (35 %) et le manque de budget (29%) suivent de près.
« Toutefois, affirme le rapport, près de la moitié des personnes interrogées déclarent disposer des ressources et des capacités nécessaires au sein de leur entreprise dans les environnements où informatique industrielle, technologies de l'information, contrôle des processus, automatisation industrielle et science des données s'entremêlent ». Le rapport ne dit pas si ces entreprises sont prêtes et quand elles pensent sauter le pas et passer à la phase d’idéation.
Quant à celles qui ont eu le temps de mûrir leurs projets et entendent choisir un fournisseur de solutions Edge, leurs principales exigences sont « les capacités d'autosurveillance et d'autodiagnostic (37 %), la sécurité intégrée (36 %), la facilité d'installation (34 %), la capacité de prise en charge de l'analyse des données (également 34%) et la consolidation de plusieurs plateformes via la virtualisation et les conteneurs (29%) », explique le rapport.
D'après les répondants, l'Edge Computing est particulièrement bien adapté aux applications exigeant de l'autonomie (39 %), une faible latence (34 %) et une bande passante importante (31 %).
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