Atos annonce la signature d’un contrat pour le développement et l’installation d’un nouveau calculateur haute performance pour la Société Max Planck, l’organisation de recherche scientifique et technologique allemande, et dont l’Institut Max Planck est le plus connu pour ses travaux et ses nobelisés.
Le nouveau système sera basé sur la dernière plateforme BullSequana XH3000 d’Atos, alimentée par des processeurs AMD EPYC et des accélérateurs Instinct. Dans sa configuration finale, la plateforme aura une performance trois fois plus élevée que celle du système actuel, Cobra, également basé sur des technologies d’Atos. Le nouveau supercalculateur, qui n’a visiblement pas encore reçu de nom de baptême, est d’une valeur commerciale de plus de 20 millions d’euros. Il sera exploité par le centre de compétences de la Société Max Planck (Max Planck Computing and Data Facility) à Garching, à proximité de Munich.
Pour les projets scientifiques particulièrement exigeants
Il fournira une capacité de calcul haute performance (HPC, ou High-Performance Computing) aux nombreux instituts de la Société Max Planck, notamment pour les projets scientifiques particulièrement exigeants, tels que ceux relatifs à l’astrophysique, la recherche en sciences de la vie, la recherche sur les matériaux, la physique plasmatique ou encore l’IA.
Pour améliorer ses performances énergétiques, le supercalculateur fonctionnera sans ventilation à l’aide d’un système de refroidissement à l’eau chaude (Direct Liquid Cooling). Grâce à cette technologie brevetée d’Atos, associée aux dernières innovations en matière d’architecture en silicium d’AMD, pensées pour améliorer l’efficacité énergétique, l’indicateur d’efficacité énergétique (PUE, ou Power Usage Effectiveness) de la nouvelle installation sera inférieur à 1,05 (1 étant le rapport idéal), soit bien en dessous de la moyenne d’autres installations HPC.
Dix racks BullSequana XH3000
Le système sera composé de dix racks BullSequana XH3000 avec un total de 768 nœuds de processeur et de 192 nœuds d’accélérateur, le tout complété par une solution de stockage IBM SpectrumScale. Les nœuds CPU seront livrés au troisième trimestre 2023, tandis que l’installation complète des nœuds GPU est prévue pour le premier semestre 2024.
La base de calcul du supercalculateur sera constituée de processeurs AMD EPYC de 4e génération et, pour la première fois dans un système européen basé sur des technologies Atos, du nouvel accélérateur AMD Instinct MI300A. La microarchitecture AMD EPYC de 4e génération est une architecture x86 conçue pour offrir de hautes performances, une grande capacité de mémoire, une large bande passante d’E/S, des fonctions de sécurité intégrées et une efficacité énergétique pour les environnements de serveurs.
Ces caractéristiques font des processeurs AMD EPYC des modèles adaptés à un large éventail de charges de travail, des centres de données à l’informatique dans le cloud, et de l’informatique haute performance à la virtualisation.