L'objectif de cette campagne est de valider le fonctionnement de divers systèmes clés pour la réussite des Jeux de Paris 2024, de maintenir des niveaux de service constants pendant l'événement quels que soient les scénarios et les pics d'activité, de vérifier les procédures opérationnelles et les interfaces avec les fournisseurs externes, et de communiquer l'avancement des tests au CIO, au COJO, ainsi qu'aux partenaires technologiques et sportifs.
Les Jeux olympiques sont un événement mondial qui attire des millions de téléspectateurs et de participants du monde entier. L'un des principaux défis est la grande quantité de données sensibles qui doivent être protégées et la multiplicité des systèmes informatiques qui doivent être interconnectés et protégés. En outre, la taille et l'ampleur des Jeux olympiques constituent un défi. Ils se déroulent sur de nombreux sites répartis sur une vaste zone géographique, qui peuvent permettre aux cybercriminels d'exploiter les vulnérabilités des zones les moins sécurisées. En tant que tels, ils constituent une cible de choix pour les cyberattaques, et les exemples abondent.
250 000 heures de tests
L'un des principaux défis est la grande quantité de données sensibles qui doivent être protégées. Les informations personnelles des athlètes, des spectateurs et des officiels sont collectées et stockées par diverses organisations impliquées dans les Jeux. Aussi, l’Integration TestingLab d’Atos effectuera 250 000 heures de tests, ininterrompus jusqu'à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Pour l'instant, les tests sont effectués sur la base de données et de scénarios réels des éditions olympiques précédentes. À partir de juillet 2023, l'ITL introduira de nouvelles données issues des épreuves de qualification pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.Actuellement, environ 60 experts d'Atos dirigent les campagnes de test depuis des cellules opérationnelles dédiées à chaque sport et site de compétition, réparties sur les 1 000 mètres carrés de l'ITL. Ce dernier reproduit l'environnement informatique exact qui sera déployé pendant les Jeux et teste les performances du système de gestion olympique (OMS) et du système de distribution olympique (ODS). Ces deux suites d'applications fournissent des services essentiels à toutes les parties prenantes de l'événement : athlètes, entraîneurs, commentateurs, supporters et partenaires organisateurs. Elles assurent la centralisation des informations et l'interaction entre les différents acteurs.
Un modèle opérationnel durable et reproductible
Le système de gestion olympique (OMS) gère 500 000 accréditations, le calendrier des compétitions, les applications de vote des athlètes qui participent aux processus décisionnels du CIO au sein de la commission des athlètes, le portail des volontaires et la gestion des équipes opérationnelles. Pour sa part, le système de distribution olympique (ODS) annonce en temps réel les résultats de 878 événements sportifs à tous les médias et à la famille olympique et paralympique. Il comprend le système d'information des commentateurs (CIS), qui fournit aux diffuseurs les résultats et les statistiques du terrain, ainsi que des informations sur le profil et le parcours des athlètes.Les journalistes qui ne couvrent pas les compétitions depuis Paris peuvent s'appuyer sur l'application MyInfo disponible sur leurs PC, smartphones ou tablettes pour suivre les informations publiées par les services d'information olympique. Les résultats web (WRS) et l'application mobile des résultats (RMA) informent des millions de fans dans le monde entier. Le flux de données olympiques (ODF), qui centralise les résultats et les statistiques collectés par le système de résultats sur site (OVR), complète le système.
S’appuyant sur son expertise, Atos a établi un modèle opérationnel durable et reproductible depuis les Jeux olympiques et paralympiques de PyeongChangen 2018. « Ce modèle est basé sur trois structures informatiques permanentes et complémentaires qui réduisent considérablement le nombre de serveurs et l'impact environnemental de l'infrastructure informatique olympique », affirme l’ESN. Grâce à cette approche, Atos a réduit de plus de 50 % le nombre de serveurs physiques utilisés lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020 par rapport aux éditions précédentes. Le modèle est basé sur l'ITL de Madrid, le Central Technology Operations Center (CTOC), qui supervise les opérations depuis Barcelone, et le Technological Control and Command Center (TOC), qui est situé dans la ville hôte pendant les compétitions.