Les infrastructures de données obsolètes pénalisent l’exploitation de l’IA

Au fur et à mesure que les organisations s’efforcent de se moderniser, d’accroître l’efficacité, l’IA s’impose comme un outil clé. Mais l’absence d’une architecture moderne pénalise les projets. L’Intelligence artificielle d’entreprise (IA) et son vaste potentiel dominent les discussions dans tous les secteurs d’activité.

Selon une étude menée par Cloudera, en partenariat Researchscape, auprès de 600 responsables informatiques basés aux États-Unis, dans la région EMEA et dans la région APAC, les entreprises mettent en œuvre des applications d’IA à un rythme rapide.

Les trois principaux départements qui exploitent l’IA sont :

• l’informatique (92 %)


• le service client (52 %)


• le marketing (45 %).

Qu’il s’agisse d’automatiser et de rationaliser les processus informatiques, la création d’un chatbot capable de répondre aux besoins des clients rapidement et efficacement les besoins des clients, ou de tirer parti de l’analytique pour favoriser une meilleure prise de décision, l’IA est intégrée dans presque tous les secteurs d’activité.



L’enquête a révélé que les trois principaux avantages que les organisations ont retirés de l’exploitation de l’IA sont :

• l’amélioration de l’expérience client (60 %)


• l’augmentation de l’efficacité opérationnelle (57 %)


• l’accélération des analyses (51 %).

Mais ces bons chiffres cachent la forêt ou plutôt la jungle de l’IA pour de nombreux
salariés ! Plus d’un tiers des entreprises (39 %) ont déclaré que seuls certains ou presque aucun de leurs employés n’utilisent actuellement l’IA. Et, les facteurs de coût restent un défi. Les trois principaux obstacles à l’accélération de l’IA identifiés par les répondants
sont les coûts :

• d’intégration (50 %)


• de stockage des données (49 %)


• associées aux violations ou fuites de données (46 %).

Mais surtout, le potentiel de l’IA est-il exploité ? Les organisations utilisent-elles des applications d’IA en production pour prendre des décisions commerciales ou en sont-elles encore à l’expérimentation ? Il s’avère que, malgré l’intérêt généralisé pour l’IA d’entreprise, cette étude suggère que la valeur transformatrice de nombreuses entreprises est encore faible.



La principale raison de cette faible valeur est la limite des infrastructures de données obsolètes qui alimentent les outils d’IA. Lorsqu’on leur demande quels sont les avantages de l’architecture de données hybrides, les personnes interrogées ont mis l’accent sur la sécurité des données (71 %).

Il est suivi par l’amélioration de l’analyse des données (59 %), l’amélioration de la gestion des données (58 %), l’évolutivité (53 %), la rentabilité (52 %), la flexibilité (51 %) et la conformité (37 %).