Les 5 impacts de DevOps sur le moral des employés

Traditionnellement, la prise de décision dans une équipe, tant sur le choix d’une nouvelle fonctionnalité que sur celui des tests, revient à une élite réduite. Avec DevOps, chaque membre de l’équipe est impliqué, dans les builds, l’écriture de scripts de tests automatisés, ou encore la gestion des déploiements. En donnant des responsabilités jusqu’aux juniors, DevOps élimine également de nombreuses formalités administratives qui dans d’autres circonstances seraient des obstacles à l’efficacité des process de développement. Et tout le monde est constamment au travail. C’est pourquoi l’automatisation des processus de développement a plus de sens que de donner des responsabilités à un gestionnaire, qui par ailleurs possède généralement peu de connaissance sur lesdits processus.

L’émulation repose trop souvent sur la compétition. Même si l’esprit de compétition est considéré comme sain, il se traduit généralement par du cannibalisme du travail des autres, des entraves dans le process de développement, et un climat de méfiance mutuelle venant d’équipes qui vont trop loin. DevOps permet de créer un environnement de travail collaboratif et de confiance, où les équipes travaillent ensemble et pour le bénéfice de tous. De même, plus que des réalisations individuelles et des récompenses monétaires, l’entreprise recherchera à atteindre des objectifs en ligne avec son avenir, ce qui aura un effet collectif mobilisateur.

Les individus sont trop souvent relégués à certaines tâches en fonction de leurs forces et de leurs faiblesses, ce qui limite leurs possibilités de contribuer au développement car ils ne trouvent pas l’ouverture pour fournir de nouvelles idées. Comme chaque individu a le potentiel de grandir et d’apprendre, DevOps leur permet d’explorer de nouveaux défis, en particulier des projets qui pourraient sembler hors de leurs capacités. Il existe toujours une voix  pour les développeurs pour explorer de nouvelles façons de contribuer et apporter de nouvelles idées sans se soucier de leurs limites.

L’échec est inévitable, mais notre appréhension et notre culture de l’échec participent à modifier notre rapport à la réussite et à l’échec. Trop souvent, la réaction à l’incident ou à l’échec est de rechercher qui blâmer, alors qu’elle devrait être non de rechercher l’individu que de trouver la cause de l’échec. En embrassant une mentalité d’échec rapide et en l’encourageant, DevOps permet une harmonisation du cycle de développement dans lequel l’échec trouve sa place. La vieille mentalité de la responsabilité individuelle, bien pratique car elle désigne l’individu sur lequel il faut tirer, et qui favorise les individualismes, entrave la croissance. Elle doit être remplacée par l’encouragement au travail en équipe et à l’accélération des processus dans le sens des progrès.

Le super ingénieur, c’est la mini-célébrité assurée pour des individus qui au final ne sont que des codeurs… L’entreprise tourne autour d’eux et de leurs besoins, et ce faisant elle néglige les équipes.  Certes, les contributions individuelles peuvent être encouragées, mais au final un excès de gloire pour un individu conduit à une baisse du moral du reste de l’équipe. Et ce n’est pas toujours le plus fort ou le plus beau qui accompli le travail ! En conduisant à un environnement de collaboration et de contributions mutuelles, DevOps apporte plus de flexibilité et de productivité, loin des environnements toxiques où domine l’ego et la défiance.