Plus d'investisseurs privés, un engouement grandissant pour les start-ups, et des emplois créés..., la Fédération France Angels fait le constat d'une année 2014 positive.

Nous vous proposons aujourd'hui une infographie de la Fédération France Angels, qui fédère 75 réseaux et 4.442 investisseurs privé. Elle fait le bilan de l'année 2014, avec un constat positif sur presque tous les points :

  • Investisseurs privés en augmentation (3,5%)
  • De plus en plus de femmes investisseuses (11%)
  • 305 entreprises financées
  • 36,5 millions d'euros investis

L’arrivée à terme de la capacité d’investissement de nombreuses Sociétés d’Investissement de Business Angels (Siba) – également soumises à de nouvelles contraintes réglementaires depuis 2009 et 2011 – a entrainé une chute des investissements de 41 millions en 2013 à 36,5 millions en 2014. L'assouplissement de la législation devrait permettre aux Siba de voir apparaître de nouvelles structures dès cette année.

  • Création et/ou maintient de 3.000 emplois

Confirmant l'intérêt des investisseurs pour les start-ups technologiques, le secteur du numérique a été en 2014 le premier à bénéficier des apports des Business-Angels, avec 51 % des investissements. Suivi par la santé et les biotech (14%), les biens de consommation (8%), l’industrie et la chimie (7%), les services et transports (6%), l’énergie et les cleantechs (5%), les médias (3%), la mode (1%) et autres (5%).

A noter l'effet de levier de l'investissement des Business Angels, qui intervient en amont des projets, et offre aux start-up la capacité d'inviter dans le tour de table les investisseurs individuels, les fonds d’amorçage, les fonds régionaux de co-investissement et les banques régionales. En 2014 le levier a été de 3,5, c'est à dire que les 36,5 millions levés par les start-ups ont permis de bénéficier d'un financement global de 110 millions d'euros.