Au 21ème siècle, la résilience des entreprises repose sur leur résilience numérique qui repose à son tour, et grande partie, sur la sauvegarde des données. C’est en résumé ce que révèle une étude, Veeam Data Protection Report 2021, réalisée par Veeam auprès de 3 000 décideurs informatiques, dans le but de comprendre leur approche de la protection et de la gestion des données. Dans ses conclusions, le rapport estime que la sauvegarde des données n’est pas une science exacte. L’étude révèle en effet que « 58 % des sauvegardes échouent, ce qui crée des problèmes en matière de protection des données et bride les projets de transformation numérique ».

L’attention accrue portée aux services modernes et basés sur le cloud a une incidence majeure sur les tendances de protection des données pour les pratiques de livraison de l’informatique, peut-on lire en préambule. L’inadéquation de la sauvegarde ou le non-respect des SLA arrivent en première position des défis de protection des données en 2021, avec 40 % des réponses (contre 31 % en 2019) et en tête de toutes les autres métriques. Alors que les pratiques se tournent massivement vers le cloud et les services modernes, les taux d’échec de sauvegarde engendrés par d’anciens systèmes mettent la pression sur les départements informatiques pour trouver des solutions.

95 % des entreprises ont subi des pannes

Les participants à l’enquête indiquent que leurs capacités de protection des données ne sont pas en mesure de suivre le rythme des exigences de transformation numérique de leur entreprise, ce qui présente un danger pour la continuité d’activité et risque d’entraîner de lourdes conséquences pour la réputation de l’entreprise comme pour ses résultats. Bien que la sauvegarde fasse partie intégrante d’une solution moderne de protection des données, 14 % de celles-ci ne sont pas sauvegardées du tout et 58 % des restaurations échouent.

En outre, les pannes sont courantes : 95 % des entreprises en ont subi au cours des 12 derniers mois et un serveur sur quatre en a connu au moins une l’an passé, ce qui explique que les interruptions d’activité et les pertes de données soient très fréquentes. Plus important encore, les entreprises en ressentent les effets sur leurs résultats et plus de la moitié des décideurs interrogés déclarent que cela peut mener à une perte de confiance dans leur entreprise de la part de ses clients, employés et partenaires.

Le cloud est la panacée selon Veeam

Par conséquent, 30 % admettent que leurs projets de transformation numérique ont été retardés ou suspendus pendant les 12 derniers mois. Les obstacles à la transformation sont multiples, qu’il s’agisse des équipes informatiques monopolisées par le maintien de l’activité durant la pandémie (53 %), de la dépendance à des systèmes informatiques anciens (51 %) ou encore de la pénurie de compétences spécialisées pour la mise en œuvre des nouvelles technologies (49 %). Dans les 12 mois à venir, les responsables informatiques s’efforceront de remettre sur les rails leurs projets de transformation numérique, en recherchant des solutions immédiates à leurs besoins critiques de protection des données, et près d’un tiers d’entre eux se tourneront vers le cloud.

« La transformation numérique commence par la résilience numérique. Dans tous les secteurs, les entreprises cherchent de toute urgence à moderniser leur dispositif de protection des données en adoptant le cloud. D’ici à 2023, 77 % d’entre elles, au niveau mondial, sauvegarderont en priorité dans le cloud afin d’obtenir une plus grande fiabilité, de mieux maîtriser leurs coûts et de libérer leurs ressources informatiques pour qu’elles puissent se concentrer sur les projets de transformation numérique permettant à l’entreprise d’exceller dans l’économie numérique », conclut Danny Allan, CTO et SVP stratégie produits chez Veeam.