Suite à une enquête récente, un tribunal sud-coréen a décidé de condamner Lee Sang-Hoon, le président du conseil d’administration de Samsung Electronics Co Ltd, à une peine de 18 mois de prison. Ce dernier aurait comploté avec d’autres employés pour écraser les syndicats et les efforts de syndicalisation des salariés au sein de son entreprise, ce qui entre en violation des lois du travail de la Corée du Sud. Cette enquête a débuté en 2013 après la fuite de documents d’entreprises relatant les méthodes de luttes contre les efforts de syndicalisation des employés de Samsung. L’affaire a été finalement classée en 2018, mais les autorités ont décidé de rouvrir le dossier après l’obtention de preuves supplémentaires suite à une descente dans la société pour une affaire similaire.

La semaine dernière, juste avant la condamnation de Lee Sang-Hoon, le président de Samsung Young Sohn a été présent à l’évènement TechCrunch Disrupt de Berlin. Matt Burns, le rédacteur en chef de TechCrunch, lui a demandé des précisions sur les affaires menant à l’arrestation de plusieurs cadres de la société cette année. Pour répondre à cette question, Young Sohn a d’abord déclaré que les condamnés ne faisaient pas partie de Samsung Electronics, mais d’un autre groupe apparenté. Il a ensuite rajouté que les accusés n’ont pas encore été reconnus coupables, car ils ont choisi de faire appel. Malgré cela, Young Sohn a indiqué que tout entreprise quelque soit sa taille devrait avoir un système de valeur et d’éthique claire.

À lire aussi Le Galaxy Fold de Samsung vendu à 1 million d’unités depuis sa sortie