New Relic, la plateforme d’observabilité, annonce à l’occasion de KubeCon + CloudNativeCon Europe 2022, une série d’innovations et d’améliorations de ses produits d’observabilité. Un peu plus d’un an après le rachat de Pixie Labs, l’éditeur d’une solution open source d’observabilité pour Kubernetes, New Relic annonce la disponibilité d’un plug-in pour cet outil. Ceci pour« réduire les coûts généraux associés à la surveillance des environnements Kubernetes ».

L’année 2021 a été un bon cru pour les technologies natives du cloud. Outre la nécessité de rester compétitives à travers l’innovation par la technologie, la généralisation du travail à distance et l’accélération de la transformation numérique qui a résulté de la crise pandémique ont contraint les entreprises à déployer des stratégies intégrant la mobilité sur le long terme, pour garantir la productivité et retenir des employés en quête de meilleures conditions de travail et de vie. Une stratégie qui exige des solutions basées dans le cloud, ce qui a entraîné une croissance soutenue des services dans le cloud. Dans ce schéma, Kubernetes facilite le déploiement et l’exploitation des applications dans des architectures microservices, ce qui permet aux équipes de développement de déployer leurs applications.

Mettre en place une architecture de monitoring adéquate

À mesure que les organisations accélèrent leur adoption de Kubernetes, il devient nécessaire de mettre en place une architecture de monitoring adéquate afin de minimiser la consommation des ressources d’accès. « Sans la capacité de monitorer les plans de contrôle externes, ces organisations passent à côté d’importants signaux de performance », estime New Relic. Pour répondre à ce besoin d’observabilité, New Relic ouvre l’accès aux capacités de Pixie en intégrant un plug-in Pixie dont les fonctions sont directement accessibles depuis l’interface New Relic.

Une intégration optimisée pour apporter un sous-ensemble de données Pixie hors du cluster dans New Relic pour un stockage et une rétention à long terme. De plus, au fur et à mesure que de nouvelles capacités sont déployées, elles sont mises à la disposition des ingénieurs. La solution donne également accès à une plus longue rétention des données et à un système d’alerte directement depuis Pixie. Ainsi, lorsque les performances du système baissent, les utilisateurs peuvent immédiatement être alertés et aller au-delà du simple débogage en temps réel pour analyser les performances sur des périodes plus longues.

Liste des mises à jour apportées à l’intégration Kubernetes :

  • réduction de l’utilisation de la mémoire : évite la duplication des données pendant le scraping KSM et des composants du plan de contrôle afin de réduire 80 % la consommation de mémoire dans les gros clusters ;
  • prise en charge des plans de contrôle : assure que les clusters respectent les politiques de sécurité, conformité et gouvernance en soutenant les plans de contrôle externes tels que Rancher Kubernetes Engine ;
  • intervalles de scraping flexibles : augmente ou diminue l’ingestion des données pour trouver le bon équilibre entre la granularité des données et la gestion des coûts d’ingestion ;
  • amélioration du dépannage : permet de trier les bugs et résoudre les problèmes plus rapidement grâce à l’amélioration des logs et des cycles de traitement ;
  • configuration simplifiée : trois composants individuellement configurables sont désormais disponibles, incluant notamment la prise en charge des fichiers config qui fournissent des paramètres plus granulaires.