Bien avant la pandémie, les entreprises et les salariés de la Tech ont été parmi les premiers à adopter les modes de travail hybrides. Cependant, ils ne semblent pas vouloir en faire le mode de fonctionnement exclusif de leurs équipes. Selon une enquête menée par la plateforme de recrutement de développeurs CodinGame, la majorité des salariés du secteur de la Tech déclarent souhaiter partager équitablement leur temps de travail entre le bureau et la maison. Certes, l’enquête porte sur le métier de développeur, qui s’accommode très bien de l’isolement, mais malgré cela les développeurs aussi veulent un mode hybride.

L’enquête souligne que la majorité des développeurs n’est pas enthousiaste à l’idée de perdre les avantages culturels et sociaux du travail sur site qui incluent notamment plus d’interactions avec les collègues et un travail collaboratif facilité. Ainsi, plus de 70 % des développeurs souhaitent adopter un modèle de télétravail hybride, mêlant quelques jours de télétravail par semaine et quelques jours en présentiel au bureau. En parallèle, 24 % des développeurs interrogés ont déclaré souhaiter travailler à distance à temps plein, et seulement 5 % plébiscitent le travail sur site à 100 %.

Employés et employeurs sont d’accord

Selon le rapport, les attentes des salariés sur ce point sont en phase avec ce que proposent les employeurs. Un peu moins de la moitié (43 %) des personnes interrogées ont déclaré que la formule gagnante pour elles serait un mode de télétravail hybride avec 2 à 3 jours de travail à distance par semaine. De leur côté, un peu plus de la moitié (53 %) des employeurs interrogés ont indiqué proposer un télétravail flexible avec quelques jours par semaine en présentiel. Ils sont 48 % à proposer aux salariés la possibilité de télétravail à plein temps.

« Dans un secteur de la Tech fortement en tension, l’opportunité d’offrir des modalités de travail à distance à 100 % permet toutefois aux entreprises de puiser dans un vivier élargi de talents, souligne le rapport, en prenant en compte les développeurs basés à l’étranger et qui ne seraient pas intéressés par une relocalisation ». Sur ce point : 44 % des développeurs ont répondu à CodinGame qu’ils seraient prêts à se déplacer dans un autre pays pour une nouvelle opportunité professionnelle.