Easy Partner, le spécialiste du recrutement dans l’informatique, lance une division pour proposer des profils dans l’électronique. La transition numérique étant devenue le vecteur principal de l’innovation, les métiers de l’électronique sont devenus des compétences recherchées par les industriels et les entreprises. C’est pour capitaliser sur ce marché du travail en forte progression qu’Easy Partner annonçait dès le mois de février dernier la création de sa division électronique. Une annonce passée inaperçue dans le tumulte de la pandémie et des confinements successifs.

Easy Partner se lance donc sur le marché de l’électronique, microélectronique et des systèmes embarqués avec de nouvelles offres d’emplois comme designer hardware analogue et digital, développeur embarqué (C/C++, VHDL, FPGA, Assembleur), ingénieur production, ingénieur qualité, QA, ingénieur d’application, et tous les autres métiers fonctionnels (CTO, chef de Projet, PO, Scrum, etc.).

Des métiers en tension

D’après un rapport de la FIEEC, la Fédération des Industries Électriques ,Électroniques et de Communication, l’électricité, l’électronique et le numérique font partie des secteurs les plus confrontés à des difficultés de recrutement de profils d’ingénieurs, mais aussi de techniciens. Parmi les métiers en tension, pour lesquels les employeurs rencontrent des difficultés de recrutement, l’association cite le technicien en conception d’études et développement électronique, le dessinateur, projeteur, technicien en automatismes, le technicien installation et maintenance électronique, et l’ingénieur R&D.

Tant et si bien que les gouvernements et l’Union européenne ont prévu de mettre en œuvre des actions spécifiques à la filière électronique dans le plan de relance de l’UE. Le 10 novembre dernier, les commissaires Nicolas Schmit et Thierry Breton ont annoncé un pacte pour les compétences afin d’aider à renouveler et à améliorer les compétences de l’industrie microélectronique européenne dans les années à venir. Les initiatives au titre du pacte pour la microélectronique devraient attirer 2 milliards d’euros d’investissements publics et privés pour former plus de 250 000 travailleurs et étudiants dans le secteur de l’électronique en Europe entre 2021 et 2025.