D’après la onzième édition du Baromètre payment data CDLK/impact Covid-19, les confinements et la fermeture des commerces dits non essentiels a stimulé le commerce en ligne. Selon la fintech CDLK, le choc du reconfinement de la fin octobre a été aussi fort que le premier confinement. Cependant, les intermèdes de déconfinements et du semi-reconfinement de novembre révèlent que les consommateurs se ruent sur les magasins physiques et numériques. La part des dépenses online, tous secteurs confondus, atteint 44 %, un niveau proche de celui constaté lors du premier confinement. Ainsi, l’e-commerce a atteint début novembre son niveau le plus haut (indice 148) depuis le 1er mars.

Depuis le 28 novembre et le début du semi-déconfinement, le baromètre observe une nette reprise des dépenses pour atteindre, en une semaine, un niveau relativement élevé : les effets conjugués de la réouverture des commerces et du Black Friday ont permis de remonter d’un indice 75 à la mi-novembre à un indice 120 au 4 décembre 2020.En vision plus large, indique le rapport, le second confinement a été moins violent que le premier (-25 % de dépenses carte en novembre contre -50 % au printemps).

Ayant appris les leçons du premier confinement les consommateurs ont été moins sensibles à l’effet de surprise. Le fait qu’il y avait moins de contraintes et davantage de commerces classés comme « essentiels » a permis de favoriser les dépenses.

L’étude de CDLK est basée sur le niveau de dépenses réalisées par carte bancaire d’un échantillon anonymisé de plus de 150 000 consommateurs réguliers. Les indices sont calculés sur une moyenne mobile de 7 jours.