Donald Trump a demandé au Congrès de le suivre sur Twitter pour se tenir informé de la guerre qu’il mène contre l’Iran. Le président américain a publié hier un Tweet indiquant que ses publications serviront de notification au Congrès des États-Unis. Il précise que dans les cas où l’Iran frapperait une personne ou une cible américaine, les États-Unis riposteraient rapidement, et potentiellement de manière disproportionnée. Avant le tweet du dimanche, Donald Trump a également publié un tweet un jour avant dans lequel il menace de détruire 52 cibles iraniennes, y compris les sites culturels, alors que les lois internationales considèrent le ciblage de sites culturels comme des crimes de guerre.

Donald Trump a toujours utilisé Twitter pour rabaisser, harceler et insulter ses détracteurs. En tant que président, il s’en est servi pour donner des ordres, publier des annonces controversées et même pour proférer des menaces envers d’autres pays comme la Corée du nord. En 2018, le président américain a également licencié Rex Tillerson, l’ancien secrétaire d'État, par tweet. Les agences fédérales ont toujours été sceptiques quant à l’utilisation de Twitter par le président Donald Trump. Ils se demandent même si les déclarations de ce dernier devraient être traitées comme une politique officielle du gouvernement. Suite au tweet controversé du président Donald Trump, Oona Hathaway, une professeure de droit international à la Yale Law School a déclaré que le tweet de dimanche menace d’enfreindre plusieurs lois, car le président ne peut pas informer le Congrès en vertu de la résolution sur les pouvoirs de guerre par Tweet. Malgré les critiques concernant Twitter, certains analystes estiment qu’il est peu probable que la plateforme prenne des mesures contre le compte du président américain. En janvier 2018, Twitter a déjà déclaré que le fait de bloquer le compte d’un leader mondial ou de supprimer ses tweets controversés cacherait des informations importantes. À lire aussi Amazon déclare que Donald Trump aurait interféré dans l’acquisition du contrat de 10 milliards de dollars par Microsoft