Dernièrement, la cour de Justice de l’Union européenne a décidé de sanctionner les propriétaires de sites pouvant être tenus responsables de la transmission de données à Facebook sans le consentement des utilisateurs. Cette situation serait due à l’omniprésence des boutons « J’aime » de Facebook au niveau de certains sites. Cette décision n’empêche pas Facebook et d’autres sociétés dotées de widgets similaires de proposer cette option. Les sites doivent obtenir le consentement des utilisateurs avant d’envoyer les données à Facebook. Actuellement, les informations sont envoyées au réseau social lors du chargement de la page avant que les utilisateurs ne puissent se retirer. Ainsi, les sites devront présenter les boutons « J’aime » d’une manière plus différente.

Cette décision des autorités européennes fait suite à une plainte déposée contre Fashion ID, un détaillant de vêtements en Allemagne. La firme a été poursuivie pour avoir envoyé les données personnelles de ses utilisateurs à Facebook. Suite à cette affaire, le tribunal de l’UE a considéré la société comme étant le responsable de la transmission de données sans le consentement des utilisateurs. L’enquête a permis de déduire que Fashion ID a intégré le bouton « J’aime » sur sa plateforme pour optimiser la publicité de ses produits en les rendant plus visibles sur le réseau social. Face à cette situation, Jack Gilbert, l’avocat général adjoint de Facebook, a déclaré que le réseau social « salue la clarté » de la décision des autorités européennes. Il a ensuite rajouté que sa firme est actuellement en train de revoir les conditions avec ses partenaires pour mettre en place des plugins sociaux et des outils commerciaux en totale conformité avec la loi, incluant ainsi des modifications non spécifiées sur le fonctionnement du bouton « J’aime ».

La cour de Justice de l’#Unioneuropéenne prévoit de sanctionner les sites ayant aidé #Facebook à suivre votre… Click to Tweet
À lire aussi Le PDG de Huawei dresse le constat des sanctions américaines