Atos a annoncé la prolongation d’un accord-cadre de six ans avec le Centre national d’études spatiales (CNES) pour fournir des services en ingénierie et informatique spatiale. Ce partenariat s’inscrit dans une collaboration de deux décennies entre Atos et le CNES. Atos a été sélectionné comme leader parmi l’un des cinq consortiums français et européens qui soutiennent divers programmes du CNES, qu’ils soient civils, scientifiques ou militaires, dans le cadre de l’accord Ingénierie Bord et Informatique Spatiale (IBIS).

Pour accomplir ses objectifs et correspondre aux ambitions d’innovation du CNES, Atos s’est associé à un consortium comprenant Ausy, Clemessy (groupe Eiffage), Epsyl (Alcen Group), Geo4i, OHB, Serco et Terma. Ces entreprises, expertes dans le domaine spatial, ont une présence significative dans les grands programmes européens du secteur spatial.  

L’IA pour optimiser les solutions métier du CNES

Le consortium, dirigé par Atos, apportera son expertise dans la conception industrielle et l’exploitation informatique des Segments Sol et Bord, ainsi que dans les moyens de communication entre ces deux segments. Le Segment Sol est responsable de la gestion des satellites, des modifications d’orbite et de la récupération des données d’observation. Le Segment Bord concerne les composants embarqués du satellite qui envoient des données au sol.

L’équipe d’experts en technologies spatiales est basée à Toulouse, la capitale européenne du spatial, où se trouve le centre d’excellence Technology Services d’Atos et ses partenaires.

Dans une démarche d’innovation collaborative, Atos a conçu une stratégie soutenue par son réseau de centres de R&D et ses Inno'Lab en France, en plus des centres d’innovation de ses partenaires. Le groupe s’appuie notamment sur les compétences d’Atos en intelligence artificielle pour optimiser leurs solutions métiers. Par exemple, l’une des initiatives du consortium vise à améliorer la capacité de traitement et de transmission de données par les satellites. Grâce à des instruments de plus en plus performants, les satellites génèrent un volume croissant de données, rendant leur transmission de plus en plus complexe. L’intégration de l’IA permet de traiter ces données en amont, optimisant ainsi l’utilisation de la bande passante limitée.