complexes et coûteux.
L’étude très détaillée de Forterro, acteur des solutions ERP pour l’industrie, donne une image détaillée de la perception par les organisations des possibilités des solutions ERP (Enterprise Resource Planning) sur le cloud. Cette suite de logiciels intègre les fonctions essentielles des métiers de l’entreprise, RH, production, finances et budget, supply chain, etc. L’enquête porte sur des entreprises qui sont toutes équipées d’un ERP. Si l’IoT, et aujourd’hui l’IA, sont assurément un relais de croissance par les vendeurs de solutions, ce sont des outils intéressants pour les organisations. A condition de bien comprendre leurs avantages et leurs limites.
De fait, l’enquête de Forterro indique que si 76 % des entreprises reconnaissent le cloud comme une opportunité inexploitée, elles sont encore nombreuses à hésiter à franchir le pas. Parmi les réticences à le faire, 44 % des répondants évoquent des préoccupations concernant la conformité réglementaire, 38 % pointent une résistance au changement comme un frein majeur, et évoquent les inquiétudes concernant la sécurité des données (36 %). Sur le podium des principaux problèmes liés à leur ERP, les inconvénients cités, sont pour la moitié d’entre eux la complexité d’utilisation (49 %), (44 %) les coûts de mise en œuvre élevés (40 %) et enfin, la gestion et la conduite du changement. Autre handicap mentionné, près de 4 répondants sur 10 se plaignent d’un support technique insuffisant.
Six ERP sur dix sont encore installés sur site
L’équipement des entreprises dans cette catégorie de logiciels est plutôt récent comme l’indique la proportion de 65 % des répondants qui disent utiliser une solution ERP mise en place il y a moins de six ans. Les 2 avantages essentiels les plus cités sont l’amélioration de la gestion et de la planification pour 39 % des responsables interrogés ainsi qu’une meilleure efficacité des flux de travail (38 %).Le secteur industriel reste majoritairement réfractaire à la migration de l’ERP vers le cloud. Cependant, les entreprises interrogées espèrent que cela leur permettra d’obtenir une meilleure flexibilité, une réduction des coûts informatiques, et surtout, une capacité accrue à intégrer l’Intelligence artificielle (43 %) et l’IoT (39 %).
Pour l’heure, 60 % des ERP restent encore installés sur site, contre 28,5 % sur le cloud et 11,5 % en mode hybride. Outre l’adaptation aux exigences spécifiques de l’industrie
(30 %), la facilité d’utilisation (29 %), la capacité à gérer un gros volume de travail et d’utilisateurs (28 %) sont des critères de sélection primordiaux pour migrer
un ERP vers le cloud.
