Ce 14 juillet, Microsoft met fin au support de Windows Server 2003. Et comme d'habitude, certaines entreprises sont en retard pour migrer vers une version plus récente, et supportée, du système d'exploitation pour serveurs. Une opération complexe qui se prépare.
L'expérience Windows XP n'aura donc pas servi à tous. Beaucoup d'entreprises se sont retrouvée les pieds au mur, disposant sur leurs postes de travail vétustes d'un environnement qui certes leur rendait le service attendu, mais qui présentait une nouvelle menace puisque Microsoft n'en assurait plus le support.
Il est encore temps...
Aujourd'hui, le phénomène se reproduit avec Windows Server 2003, dont Microsoft mettra fin au support le 14 juillet prochain. Mais il pourrait bien prendre une tournure plus dramatique, car un serveur est autrement stratégique pour l'entreprise qu'un poste de travail ! Si la menace augmente, inutile d'en reporter la responsabilité sur Microsoft, l'éditeur a depuis longtemps annoncé et préparé la fin de vie du support de son produit, et continue de proposer des outils pour accompagner la migration des serveurs.
Pour les entreprises qui n'ont pas remplacé Windows Server 2003 dans leur parc informatique, il n'est que temps de procéder aux changements nécessaires pour préparer l'après Windows Server 2003. Et migrer sur un Windows Server 2012 R2, par exemple, considéré comme une version stable de l'OS de Microsoft. Pas de précipitation, cependant, une migration demeure une opération longue et complexe. Qui doit se préparer.
Priorité aux applications
Un conseil, tout d'abord, la migration d'un OS serveur est généralement considérée comme une opération technologique, qui ne concerne que des techniciens. C'est oublier que le principal n'est pas le serveur lui-même, mais ce qu'il contient, les applications et les données. Si pour ces dernières la démarche peut se révéler assez simple, la migration des applications est autrement plus sensible, car ce sont les outils sur lesquels travaillent les collaborateurs de l'entreprise, et toutes n'ont pas évolué au même rytme et sont capables de vivre sur une nouvelle plateforme.
Lorsque la contrainte se fait forte, comme aujourd'hui avec la fin du support de Windows Server 2003, l'entreprise peut également saisir l'occasion pour revoir sa stratégie informatique, remettre à plat son infrastructure, et pourquoi pas envisager différemment l'avenir. Les déménagements sont souvent l'occasion d'unir les équipes, de faire le tri et de jeter l'inutile en se concentrant sur l'utile, et de réorganiser le foyer. Faites de même sur vos serveurs.
5 étapes pour réussir la migration de Windows Server 2003
Avanade, partenaire reconnu de Microsoft, nous propose 5 étapes pour réussir le migration de Windows Server 2003. Même si ce sujet n'est pas ou plus d'actualité pour la DSI, la méthodologie qui nous est proposée mérite que l'on s'y intéresse. Nous reproduisons ci-dessous les 5 conseils que nous a fourni Yves Tapia, architecte solutions chez Avanade.
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Identifier les environnements cibles
La liste des environnements vers lesquels les applications et services seront transférés doit être clairement définie et être en conformité avec la stratégie informatique de l’entreprise.
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Établir une communication descendante
Les responsables informatiques doivent transmettre le bon message à leur direction ainsi qu'à leurs équipes opérationnelles pour que chacun puisse prendre part à ce changement et en comprendre les enjeux. Cette démarche simplifiera considérablement la communication avec les niveaux inférieurs.
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Identifier et analyser les applications
Les applications métier, services d'infrastructure et les serveurs sur lesquels ils s'exécutent, y compris les principaux contacts techniques, doivent être identifiés et validés comme des sources fiables. Outre cette identification, il est indispensable d'évaluer chaque application à plusieurs niveaux (compatibilité, architecture, sécurité, modèle de données, impératifs métier, etc.) afin de cerner leur dépendance par rapport aux autres applications, logiciels et services. Cette analyse permettra de déterminer le degré de complexité de la migration d'une application ou d'un service.
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Définir les possibilités de migration
Les résultats de l'analyse évoquée plus haut permettront de savoir si les applications peuvent être redéployées sur les plates-formes cibles, si elles nécessitent une restructuration ou le développement d'une nouvelle version pour être redéployées sur les plates-formes cibles, et si elles sont incompatibles avec un transfert et doivent être supprimées.
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Effectuer des migrations pilotes
Il est indispensable d'identifier et d'utiliser des applications à faible risque ou hors production présentant différents niveaux de complexité pour évaluer les efforts techniques et administratifs qu'impliquera une migration 'classique', ainsi que les coûts associés.