Bien encadrés par la DSI ces outils répondent en partie aux contraintes budgétaires des entreprises. Il faut standardiser ces pratiques et échanger avec les métiers de manière fructueuse. Autre condition de succès, l’ouverture des Api’s et des bases de données avec l’impératif de la sécurité.
Le CIGREF, l’association des grandes entreprises et administrations publiques, a publié sur son site une récente étude qui confirme les avantages des applications low-Code / No-Code mais aussi la nécessité d’un encadrement par la DSI pour en assurer la qualité et la sécurité. Ces outils de développement logiciel sont accessibles à un public avec peu ou pas de connaissances en programmation. Ils concernent les « citizen developpers », salariés des métiers, qui souhaitent par exemple créer un prototype pour valider des hypothèses sur un produit, créer une application bureautique ou pour un événement spécifique. Mais ces plateformes répondent aussi aux besoins des développeurs professionnels qui, grâce à l'automatisation ou l’abstraction des tâches purement techniques, se concentrent plus sur l'aspect fonctionnel des applications. De nombreuses organisations qui croulent sous les demandes des métiers peuvent ainsi accélérer la mise en production d’applications spécifiques.
Pour la réussite des projets, un échange réel est indispensable entre la DSI et les métiers pour évaluer, encadrer et arbitrer les choix des plateformes de développement Low-co /no-code qui doivent répondre à de nombreux critères : besoins utilisateur, urbanisation, sécurité ainsi que la définition des rôles et responsabilités. Les méthodes classiques de développement logiciel, telles la création d’un arbre de décision ou un questionnaire soigneusement co-construit avec les métiers, restent un préalable indispensable. Ces outils permettent de choisir les meilleures solutions Low-code / No-code, mais aussi de favoriser l’acculturation des métiers aux enjeux IT et définir les responsabilités partagées avec la DSI.