En résumé, ce sont des mini centres de données reliées de manière sécurisée au sein d’un réseau décentralisé. L’avantage de cette disposition distribuée est de proposer une meilleure sécurité et de permettre aux entreprises de mettre en place une infrastructure pour héberger leurs systèmes, le web3 par exemple. Le P2P permet ainsi de meilleures performances et des échanges (taux de transferts, latence…) optimisés entre pairs. C’est pour développer les technologies de ce cloud que l’Inria s’est allié à Hive pour une période de quatre ans.
Lever plusieurs verrous technologiques
Dans un premier temps, les partenaires annoncent la mise en place des équipes qui vont développer pour lever plusieurs verrous technologiques identifiés autour de la construction du cloud peer to peer porté par Hive. Parmi les sujets, l’optimisation à grande échelle du placement et de la réparation de données dans un réseau pair à pair. Ce défi associera aux équipes de Hive trois équipes projet de l’Inria, qui travailleront respectivement sur la définition de méthodes et de techniques permettant la construction d’applications collaboratives de confiance, sur la conception et la mise en œuvre de systèmes distribués autonomes et sur la conception des systèmes répartis.Cela permettra d’une part à l’Inria, par ailleurs co-pilote du PEPR1 Cloud avec le CEA, de concentrer ses recherches sur des clouds décentralisés, de tester la mise en œuvre concrète. D’autre part, Hive pourra bénéficier de l’expertise de la recherche publique à travers Inria pour accélérer ses développements et proposer au grand public un nouvel outil de stockage de données échappant aux clouds centralisés dès l’horizon 2023.