Le CES (Consumer Electronics Show) a déclaré récemment qu’il permettra aux entreprises spécialisées dans les sex toys de se présenter au salon l’année prochaine. Ils seront également autorisés à remporter des prix lors de l’évènement. Cette déclaration fait suite à la controverse de la dernière édition après qu’un prix attribué à une entreprise de sex-toys ait été annulé. Karen Chupka, l’un des superviseurs du CES, a indiqué que les sex-toys seront désormais inclus dans la section « Santé et bien-être » de l’évènement. Toutefois, il a souligné que les sex-toys devront être innovants et inclure des nouvelles technologies pour pouvoir être exposés. De plus, cette inclusion sera d’abord testée pour une période de 1 an afin d’évaluer la place des sex-toys dans la catégorie « Santé et bien être ». Lora DiCarlo, la gérante de la société de sex-toys qui s’est vu refusé le prix de l’innovation en robotique de l’année dernière, a déclaré qu’elle était ravie d’apprendre que le CTA (Consumer Technology Association) a pris en compte ses recommandations d’inclusion à l’évènement CES.
Le CTA a également décidé de changer sa politique en matière de tenue vestimentaire lors du CES. À partir de l’année prochaine, l’association va réprimer les entreprises qui emploient des mannequins vêtues de tenues révélatrices pour attirer les visiteurs vers leurs stands. Ce type de comportement a déjà été interdit, mais la CTA prévoit des sanctions pour les entreprises enfreignant ces règles. Les nouvelles consignes du CTA indiquent clairement que les entreprises peuvent être sanctionnées si leurs hôtesses sont vêtues d’une tenue sexuellement révélatrice s’apparentant à des sous-vêtements. Les vêtements révélant un excès de nudité ou trop moulant seront aussi interdits.