Dans le cadre du règlement général sur la protection des données (GDPR), la CNIL (la Commission nationale de l’informatique et des libertés) a décidé d’imposer une amende de 57 millions de dollars à Google. Le géant du numérique aurait exploité les données des nouveaux utilisateurs d’Android qui ont configuré un nouveau téléphone en suivant le processus d’intégration du système d’exploitation. D’après la CNIL, Google n’a pas respecté le règlement général en matière de transparence en se livrant à ces pratiques. De plus, les informations soutirées aux utilisateurs d’Android auraient servi à la mise en place d’un dispositif de personnalisation des annonces.
La CNIL a également remarqué que le flux de consentement de Google n’était pas conforme au GDPR. Selon eux, le moteur de recherche ne devrait pas obliger les utilisateurs d’Android à ouvrir un compte Google pour configurer un appareil. La CNIL a aussi ajouté que l’objet des enquêtes de 2018 n’a pas changé à ce jour. Face à cette situation, Max Schrems, le directeur de Noyb a exprimé son accord concernant la décision de la CNIL. D’après lui, le GDPR doit punir toutes les infractions flagrantes à la loi. En réponse à l’accusation de la CNIL, un porte-parole de Google a déclaré que la firme mettrait tout en œuvre pour respecter les règles et les conditions de consentement du GDPR.