Après deux ans d'enquête, la Commission européenne avait tranché la semaine dernière sur le cas de Google, accusé d'abus de position dominante avec son système d'exploitation Android. Le géant américain avait déjà été condamné à une amende de 2 milliards de dollars en août 2017 suite aux manoeuvres dans Shopping de son moteur de recherche. Et selon les déclarations de Margrethe Vestager, la Commissaire européenne à la concurrence, Google a attendu ce moment pour tenter de négocier avec la Commission européenne concernant l'affaire Android.
Bien que la firme de Mountain View se soit déclarée prête à effectuer des changements dans Android afin de se conformer aux attentes de l'UE, cette dernière n'a pas pris en considération cette proposition et n'a pas donné suite aux doléances des avocats. Estimant qu'il était trop tard, et que Google aurait dû se manifester dès qu'elle avait pris connaissance des griefs. Rappelons que l'UE accuse la firme américaine d'imposer " des restrictions illégales aux fabricants d'appareils sous Android et aux opérateurs de réseaux mobiles pour consolider sa position dominante dans la recherche sur Internet". Elle dispose de 90 jours pour rectifier le tir sous peine d'astreinte de 5% sur son chiffre d'affaires journalier moyen mondial.