Le secteur du Big Data, du Cloud et de l’IA rencontre un réel blocage depuis toujours : le besoin de compétences. Selon les analyses effectuées par Inmarsat sur 100 grandes sociétés spécialisées dans l’énergie, plus de la moitié avoue ne pas disposer des talents nécessaires pour développer l’IoT. Jusqu’à maintenant, le cabinet a recensé près de 1.275 experts de l’IA dans le monde et qui sont regroupés dans plus de 50 villes.
2 entreprises sur 3 estiment qu’il est nécessaire de renforcer encore plus l’investissement dans le domaine de l’IoT. Le cabinet Deloitte estime même que cela va atteindre les 1.521 milliards d’ici à 2021. Cependant, Abhas Ricky, le directeur de l’innovation d’HortonWorks, n’est pas du même avis. Un bon salaire ne suffit pas selon lui pour attirer et garder les talents. Les défis ont besoin d’être plus motivants ainsi que les conditions de travail. Toujours d’après lui, « pour qu’un développeur soit bon dans son domaine cela prend 17 mois. Généralement, les personnels formés partent au bout du neuvième mois, juste au moment où ils sont opérationnels ».
La pénurie de talents s’explique également par le manque de formations dédiées au domaine de l’IoT. Pour le cas de la France, les étudiants doivent suivre à la fois des formations d’ingénieurs IoT en plus de celles pour obtenir des diplômes d’ingénieurs IT. Devenir un spécialiste de l’IoT nécessite la combinaison de ces deux parcours. Les ingénieurs doivent ensuite suivre des formations régulières de mise à niveau. Enfin, un des freins du développement de l’IoT est le problème de standardisation des technologies liées au secteur.