10 technologies qui devraient changer votre vie

Nous laissons tous des traces sur le web et sur les réseaux sociaux en particulier. Une empreinte numérique, un ADN digital en quelque sorte, que les acteurs du marketing s’emploient à collecter et décrypter, pour aboutir à un diagnostic automatisé qui n’a rien de médical, mais qui vise à alimenter des algorithmes de personnalisation de notre expérience en ligne. L’objectif est simple, nous associer à un profil qui déterminera les prises de décision qui nous concerneront, comme un employeur qui envisage de nous recruter ou une banque de nous accorder un prêt… ou non !

Le sujet se prête à controverse, pourtant il est d’une rare simplicité : si un homme peut le faire, une intelligence artificielle peut faire mieux ! Une partie de la R&D tend à cela, faire mieux que l’homme. Et cela se traduit, souvent sans que nous nous en apercevions, par des fonctions où l’homme a cédé le pas à la machine, par exemple dans le premier contact avec une entreprise, la reconnaissance vocale, la prise de rendez-vous, le renseignement, et même la création artistique. Et ce n’est pas terminé, plusieurs projets d’assistants personnels artificiellement intelligents sont en route, chez Google par exemple, avec pour objectif de nous aider, ou plutôt de se substituer à nous pour prendre une décision.

Les plateformes de développement d’applications sans connaissance du code se multiplient, à l’exemple de PowerApp de Microsoft. L’objectif : permettre à chacun de répondre à ses besoins d’applications. Si l’on suit la courbe de la demande des applications mobiles, le besoin est cinq fois supérieur à ce que l’ensemble de l’écosystème est capable aujourd’hui de produire. D’où l’idée de simplifier le passage de l’utilisateur au développeur. Cela fait longtemps qu’on l’attendait celui-là…

Le sujet fait débat, les fabricants et éditeurs placent dans leurs produits et services des ‘backdoors’, des portes cachées de l’utilisateur qui leurs permettent d’y accéder sans que nous ayons besoin d’intervenir. La controverse est double : d’abord le fait de fabriquer et développer donne-t-il le droit d’accéder à ces équipements et à nos données personnelles ? Et surtout, si la porte existe, elle représente un fort risque de permettre à des intrus malintentionnés d’accéder à nos contenus. Intrusive et potentiellement dangereuse, cette pratique est pourtant courante et s’exerce massivement à notre insu.

Ils offrent un potentiel encore inexploité, mais pourtant colossal, pour des applications militaires, par exemple, mais également des usages civils, avec une avancée singulière des projets dans l’automobile, avec les véhicules autonomes. Une société comme Uber, 50 salariés pour des dizaines de milliers de chauffeurs et des millions de clients, en rêve. Des milliers de véhicules Uber sans chauffeur dans toutes les grandes villes. Et plus d’URSSAF sur le dos !

Drone d’observation, drone agricole, drone de transport, drone anti-émeute… Dans sa forme comme dans ses usages, le drone n’a pas fini de nous surprendre et d’envahir nos espaces aériens. Bientôt, il faudra regarder à gauche, à droite et en haut avant de traverser une rue ! L’explosion de l’usage professionnel et industriel des drones vient avec leur programmation et leur autonomie. Il faudra cependant attendre que les régulateurs imposent leurs lois et règlements, et avant cela qu’ils normalisent la technologie. Ce n’est qu’une question de quelques semestres.

Ils s’appellent Bill Gates, Mark Zuckerberg, Richard Branson, Elon Musk, et ils sont réunis dans une coalition de milliardaires appelée Breakthrough Energy Coalition. Leur objectif, soutenir l’innovation dans l’énergie ‘verte’. Leur seule réunion suffira-t-elle à faire bouger le monde ? Pour le moment, ils se contentent de Powerwall, une batterie de stockage d’énergie à haut rendement, à faible coût, et open source conçue en parallèle des projets d’Elon Musk sur ses automobiles électriques Tesla. De quoi changer la vie de millions d’individus dans les pays en développement, et leurs fournir l’énergie nécessaire pour alimenter un ordinateur et le connecter à l’internet !

Enfin, l’ordinateur quantique est devenu une réalité. Il était temps, on n’y croyait plus ! Sauf que le premier problème que l’informatique quantique va affronter, c’est celui de notre compréhension… Comment ça marche ? Une fois cette incompréhension oubliée viendra le moment de l’exploiter, mais déjà les usages s’annoncent au-delà de notre imagination. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que mainframe et PC vivent leurs dernières heures, ou plutôt années, on ne sait plus !

C’est un aspect étonnant de la médecine, dont les recherches s’appliquent pour le moment aux prothèses destinées à des personnes victimes de handicaps, afin de restaurer la mobilité ou les sens. Les BCI (Brain-computer interfaces), interfaces entre le cerveau et l’ordinateur ou la machine, ont progressé de manière significative.  Mais jusqu’où iront les prothèses robotiques contrôlées par le cerveau ?

Dans un univers hyperconnecté, chacun d’entre nous est aujourd’hui un nœud, un ‘hub’, un simple maillon d’une multitude de réseaux de connaissances. Nous sommes bien présents en ligne, maintenant va se poser la question de canaliser et d’exploiter ces connaissances. Des prothèses neurales cognitives existent qui connectent directement notre cerveau aux réseaux. Et nous avançons lentement mais sûrement vers la vision de Ray Kurzweil, de Google, de la singularité. Lorsque la machine dépassera l’homme en fusionnant un noyau de traitement numérique avec notre cortex préfrontal organique. En 2045 nous affirme-t-on !

En conclusion : bien malin qui pourra prédire avec précision ce que nous réserve l’avenir...