Pour anticiper les perturbations, de nombreux responsables de la chaîne d’approvisionnement sont prêts à sacrifier des bénéfices. Objectif : améliorer les résultats en matière de durabilité, selon une étude d’IBM. Ils veulent aussi moderniser leurs opérations.
Ce rapport, intitulé « The resilient digital supply chain : How intelligent workflows balance efficiency and sustainability », a été réalisé par l’IBM Institute for Business Value (IBV) en collaboration avec Celonis (société d’exploration de processus) et Oxford Economics.
Son fil rouge ? La supply chain est devenue le maillon faible de la résilience des entreprises. Il faut donc la renforcer et optimiser ces opérations.
Principal enseignement, 51 % des 500 responsables de cette activité sont prêts à sacrifier des bénéfices pour améliorer les résultats en matière de durabilité, ce qui équivaut à 22 milliards de dollars pour les entreprises américaines du Fortune 500 en une seule année.
En outre, ces entreprises reconnaissent le rôle essentiel que jouent les technologies telles que le cloud hybride, l’IA, l’exploration des processus et la gestion de l’exécution pour les aider à surmonter les perturbations inattendues auxquelles elles ont été confrontées au cours des deux dernières années.
En fait, 87 % des Chief Supply Chain Officer (CSCO) interrogés mettent en œuvre la gestion de l’exécution et 77 % l’exploration des processus et des tâches pour moderniser leurs opérations. Car ce rouage essentiel avait peu évalué.
Compte tenu de la situation récente du secteur, ces responsables se montrent néanmoins optimistes quant à l’avenir : 72 % d’entre eux s’attendent à ce que la plupart de leurs processus et flux de travail soient automatisés au cours des 3 à 5 prochaines années.
Presqu’un tiers (27 %) s’attende à ce que l’IA soit activée au cours de la même période d’ici 2030. D’ici 2025, 83 % des CSCO prévoient d’introduire une gestion des stocks en temps réel basée sur l’IA. Ils sont aussi nombreux à prévoir d’introduire des actifs autosurveillés et autocorrectifs. Enfin, 81 % se tournent vers des processus et des flux de travail basés sur l’IA pour détecter la demande en temps réel.
En outre, dans un effort de modernisation de leurs opérations de chaîne d’approvisionnement, 87 % des CSCO prévoient d’utiliser la gestion de l’exécution dans leurs flux de travail quotidiens.
Les résultats de l’étude indiquent que les organisations cherchent donc des moyens de moderniser leurs chaînes d’approvisionnement en adoptant des stratégies de données et de cloud hybride, ainsi qu’en donnant la priorité à la durabilité.
Ainsi, ces responsables réinventent les processus en exploitant les dernières technologies infusées dans les données via le cloud. D’ailleurs, 69 % prévoient d’accélérer l’adoption du cloud pour améliorer l’accès aux données en temps réel.