KPMG a publié une étude sur l’intelligence artificielle et le reporting financier. Il en ressort notamment que l’IA transforme radicalement ces exercices considérés comme monotones et chronophages ! Les technologies, les télécommunications et les services financiers sont les secteurs les plus avancés dans cette adoption en France.

L’intelligence artificielle est incontournable ! Les reportings financiers nécessitent des méthodes d’échantillonnage statistique et une vérification manuelle des données financières.

En outre, la capacité humaine à travailler avec des données volumineuses (big data) a été un facteur limitant important, empêchant la connexion étendue de diverses données a été un facteur limitant important, empêchant la connexion étendue de diverses sources de données de produire des informations plus approfondies.

Pour ces raisons principales, presque toutes les entreprises (99 %) annoncent que, dans les trois prochaines années, elles utiliseront l’IA pour leurs états financiers. L’IA est en train de changer la donne, en aidant les entreprises à créer des flux d’informations plus intelligents et plus cohérents, avec une meilleure identification des risques et une meilleure réponse à ceux-ci.  

Les entreprises publiques plus avancées que le privé

C’est ce qui ressort de l’étude menée auprès de 1 800 entreprises dans 10 pays par KPMG. Parmi les principaux enseignements de l’étude, on apprend que 72 % des entreprises utilisent déjà l’IA pour leur reporting financier, un chiffre qui devrait atteindre 99 % sous trois ans.

Autre constat majeur, 82 % des entreprises estiment que leurs auditeurs sont au même niveau ou en avance par rapport à eux en matière d’analyse financière augmentée par l’IA.

Enfin, 65 % des entreprises françaises et européennes, expérimentent ou utilisent activement l’IA dans leurs processus de communication financière, témoignant d’un rythme d’adoption similaire à celui observé dans d’autres pays dans le monde.



A noter que les entreprises publiques sont beaucoup plus avancées que les entreprises privées en matière de gouvernance de l’IA, compte tenu des pressions réglementaires supplémentaires qu’elles subissent.

65 % des entreprises publiques ont mis en place des politiques et une gouvernance en matière d’IA, contre 55 % des entreprises privées. Il est intéressant de noter que cette étude a identifié quatre caractéristiques clés que les leaders de l’adoption de l’IA ont intégrées pour atteindre la maturité de l’IA.  

Meilleures pratiques pour se préparer à l’IA

Premièrement, les leaders construisent des cadres pour atténuer et gérer les risques. Cela implique d’adopter des cadres et des structures de gouvernance en matière d’IA, et d’obtenir l’assurance de contrôles par des tiers.

Deuxièmement, les dirigeants trouvent des moyens de surmonter les obstacles à l’adoption. Cela implique de s’assurer que le leadership technologique est impliqué dans les discussions. L’impact de l’IA doit être également intégré dans les programmes de formation. Et il faut piloter des initiatives d’IA pour valider le retour sur investissement.

Troisièmement, les leaders reconnaissent l’importance d’une IA éthique. Ils mettent en place des cadres éthiques, soulignent la nécessité d’audits réguliers afin d’identifier et de traiter les questions éthiques.

Enfin, ils mettent en œuvre les meilleures pratiques pour se préparer à l’IA. Cela implique de mettre en œuvre les meilleures pratiques essentielles en matière d’information financière, telles que la migration vers le cloud, une cybersécurité de haute qualité, la normalisation des flux de travail…