Le développement Low-code est un concept récent, et il y a encore beaucoup d’incompréhension et de mythes qui doivent être démythifiés pour aider les entreprises à comprendre toute la valeur que les entreprises peuvent en tirer. Voici 5 idées reçues dont il faut se débarrasser au plus vite.
L’environnement concurrentiel et les évolutions technologiques ont fait émerger la nécessité de plus d’agilité dans les entreprises. Sous l’effet de ces nouvelles évolutions, les cycles et les processus des entreprises devaient être accélérés d’où la nécessité de raccourcir les cycles de développement et de mise en productions des applications. En conséquence, les besoins en applications pour accompagner cette transformation explosent. Pour faire face à cette demande et au raccourcissement des cycles de production, les plateformes de développement Low-code permettentde concevoir et de développer des applications logicielles rapidement et avec un minimum de codage manuel.
Elle permet à des personnes qualifiées de fournir de la valeur plus rapidement et de manière plus fiable. En utilisant la modélisation visuelle dans une interface graphique pour assembler et configurer des applications, les développeurs accélèrent le processus. Selon Forrester, le marché des plateformes low code devrait atteindre 15 milliards de dollars en 2020. « Pour autant, la méthodologie dite Low-code est souvent mal perçue », explique Miguel Valdés Faura, PDG de Bonitasoft, une plateforme opensource d’automatisation des processus métiers.Dans un article, il détaille 5 idées reçues à propos du Low-code.
1Le Low-code concerne d’abord les « citizendevelopers »
Pendant de nombreuses années, les fournisseurs de plateformes de développement d’applications ont tenté de proposer aux experts métiers l’outil parfait : celui qui leur permettrait de construire la solution capable de répondre à leurs besoins spécifiques, sans avoir à faire appel à une équipe de développement.Mais cela n’a pas fonctionné, laissant place progressivement au développement de ces plateformes de nouvelle génération — dites plateformes Low-code — par une population qualifiée de « citizendevelopers » (fonction hybride entre l’utilisateur final/l’analyste métier et le développeur). Et cela a partiellement fonctionné.
« Nous sommes convaincus que ce type d’outils s’adresse avant tout aux développeurs expérimentés, capables de maîtriser toutes les subtilités que nécessite la mise en œuvre d’un environnement de développement rapide, agile et performant et, par conséquent, complexe », explique Miguel Valdés Faura.
2Le Low-code est réservé aux applications simples
Lorsqu’on s’intéresse aux applications développées grâce à des plateformes Low-code, on pourrait penser qu’elles ne sont pas évolutives, ou encore qu’elles ne sontpas capables de gérer les logiques complexes dont les métiers ont besoin. Mais il n’en est rien. Par exemple, certains de nos clients comme AREVA ou « UNIVERSITY OF SIDNEY », utilisent notre plateforme de développement pour servir plus spécifiquement leurs besoins d’organisations distribuées et gagner en productivité auprès de leurs centaines, voire leurs milliers d’utilisateurs.
3Les plateformes Low-code sont des systèmes propriétaires
Ceci est… presque vrai. La plupart des plateformes Low-code disponibles sur le marché sont, en effet, fermées et basées sur des systèmes propriétaires qui n’aident pas les développeurs habitués à travailler dans des environnements ouverts. Mais ce n’est pas le cas de tous les fournisseurs de plateformes. « Chez BONITA, notre ADN repose depuis toujourssur le monde de l’open source et la version communautaire de notre solution, disponible en téléchargement libre et sans usage restreint, en est la meilleure illustration »
4Le Low-code ne favorise pas la collaboration
Une plateforme Low-code doit permettre aux différentes équipes techniques de construire leurs propres solutions au sein de l’entreprise. Cette approche a l’avantage de permettre à ces équipes, généralement localisées dans différents sites, d’être indépendantes dans leurs projets de développement d’applications. Pour autant, toutes les équipes qui ont besoin de se connecter au CRM de l’entreprise pourraient se retrouver à développer la même extension. Une des bonnes pratiques en matière de développement est de créer des composants réutilisables, sur la base d’une architecture modulaire, et cela s’applique aussi au monde du Low-code. En aucun cas, les développeurs ne doivent être amenés à réécrire plusieurs fois les mêmes extensions : par exemple, un développeur peut écrire un connecteur et le partager avec les autres équipes grâce à un système de bibliothèques intégrant une gestion des contrôles de versions ou permettant le stockage en tant qu’artefact indépendant.
5Le Low-code signifie que l’on ne programme plus
Les plateformes Low-code offrent des outils de développement graphiques qui permettent aux développeurs de concevoir leurs applications rapidement. Certaines offrent même des modèles qui couvrent les principaux cas d’utilisation. Ces fonctions sont parfaites pour accélérer les temps de développement, mais peuvent aussi prévenir les développeurs d’aller au-delà de ce qui est conçu visuellement. Ceci est vrai pour les plateformes de développement ditesNo-code, mais pas pour les plateformes Low-code. Cette dernière doit permettre à l’équipe technique de se concentrer sur les spécificités qui rendront son application unique.
Et il ne faut pas sous-estimer la valeur ajoutée que cela représente. Ainsi, tous les éléments d’une application développée avec BONITA peuvent être personnalisés. Par exemple, le UI designer peut proposer un cadre pour construire des widgets spécifiques en utilisant le langage de programmation AngularJS ou, autre exemple, une application peut mélanger des pages développées dans le UI designer ou codées spécifiquement.
Source :Bonitasoft