The Invoicing Hub diffuse la deuxième édition de son Grand Benchmark des Plateformes Agréées, un comparatif devenu central à l’approche de l’échéance de l’obligation de facturation électronique pour 7 millions d’entreprises françaises. L’édition 2026 consolide 86 plateformes analysées selon plus de cinquante critères fonctionnels, techniques et tarifaires. L’initiative apporte enfin une base neutre et standardisée pour guider les choix des TPE, des PME et des grands comptes.
La généralisation de la facturation électronique entre professionnels franchira une étape décisive à partir de septembre 2026, lorsque toutes les entreprises assujetties à la TVA devront être en mesure de recevoir des factures structurées. Un an plus tard, les TPE et les PME devront elles aussi émettre leurs factures via une Plateforme Agréée. Cette infrastructure réglementaire touche des organisations très hétérogènes, dont la majorité ne dispose ni des compétences internes ni du temps nécessaire pour analyser une offre abondante et souvent opaque. Dans ce paysage brouillé, le Grand Benchmark publié par The Invoicing Hub savère être un outil de clarification rare, en agrégeant des données déclaratives, normalisées et accessibles sans condition.
La deuxième édition consolide la méthodologie inaugurée en avril 2025 : cent six plateformes immatriculées ont été sollicitées et quatre-vingt-six ont répondu à un questionnaire détaillé couvrant plus de cinquante critères. Les informations restituées portent notamment sur la couverture fonctionnelle en émission et en réception, la gestion du cycle de vie des factures, le e-reporting, les cas d’usage particuliers comme les frais, l’auto-facturation ou le tiers payeur, l’interopérabilité avec les logiciels comptables et les systèmes de gestion, les services complémentaires comme l’archivage à valeur probante ou les fonctions bancaires, ainsi que les modèles tarifaires. Les auteurs rappellent que les données sont déclaratives et doivent être vérifiées auprès des fournisseurs, mais l’ensemble fournit un socle unique pour bâtir un choix éclairé.
Un comparatif indispensable pour les TPE et les PME
La réforme place les petites entreprises au premier plan, alors que 95 % des structures concernées relèvent de la catégorie TPE/PME. Pour ces organisations, l’enjeu dépasse la conformité : il s’agit d’intégrer la facturation électronique dans un ensemble de flux comptables, documentaires et opérationnels déjà complexes. Le comparatif aide notamment à répondre à des questions concrètes telles que la compatibilité avec un ERP existant, la capacité à absorber de fortes volumétries, ou la prise en charge de cas particuliers comme la gestion de sous-traitants, l’affacturage ou les opérations internationales. Les critères analysés permettent ainsi de filtrer rapidement les solutions réellement adaptées à chaque configuration.
En rendant lisibles des offres hétérogènes et en identifiant les écarts entre les acteurs, le benchmark répond à une demande récurrente des directions financières, des cabinets de conseil et des experts-comptables. Téléchargé plus de trois mille fois depuis sa première publication, il constitue désormais une référence pour les métiers confrontés aux arbitrages de court terme – choix d’une plateforme, interopérabilité, coûts – et aux restructurations de moyen terme liées à l’automatisation des processus. L’étude souligne également l’importance d’anticiper l’interopérabilité entre les Plateformes Agréées, les outils comptables et les systèmes d’information existants, un point sensible pour les entreprises multi-entités ou opérant à l’international.
Une réforme structurante qui impose de nouveaux choix opérationnels
L’obligation de réception des factures électroniques au 1er septembre 2026 marque le début d’un calendrier serré, tandis que l’émission deviendra obligatoire avant septembre 2027 pour les TPE et les PME. Cette échéance impose de préparer non seulement le choix d’une Plateforme Agréée, mais aussi l’inventaire des flux internes : volumes entrants, cas d’usage, présence de tiers, gestion des notes de frais, contractualisation internationale. Le Grand Benchmark apporte ici un cadre de comparaison objectif, permettant de relier besoins, contraintes et capacités techniques des prestataires.
A mesure que les éditeurs spécialisés, les acteurs bancaires, les solutions de gestion et les prestataires sectoriels s’alignent sur les normes attendues, les entreprises devront arbitrer entre continuité opérationnelle et transformation des processus comptables. L’étude rappelle que l’archivage à valeur probante, la gestion du cycle de vie et le e-reporting constituent désormais des exigences réglementaires. Les organisations devront donc anticiper une période d’intégration soutenue, au cours de laquelle la disponibilité des API, la qualité de l’accompagnement et la robustesse technique feront la différence.
Vers un marché plus lisible et mieux structuré
En rendant publiques des données auparavant fragmentées, The Invoicing Hub participe à la structuration d’un marché appelé à devenir stratégique pour la numérisation comptable. Les plateformes agréées se démarquent par leur capacité à gérer la diversité des flux, à assurer l’interopérabilité avec les outils métier, et à proposer des services additionnels qui simplifient la vie des utilisateurs. Pour les organisations, cette transparence nouvelle représente un levier d’efficacité, en réduisant le risque de mauvaise intégration et en accélérant la modernisation de la chaîne de facturation.
À horizon 2027, la facturation électronique deviendra une brique centrale de la gestion administrative en France. Le benchmark offre ainsi une base solide pour aligner les choix technologiques, les obligations réglementaires et les besoins métier. À mesure que les plateformes finaliseront leur validation technique, les entreprises, les administrations et les fournisseurs de services disposeront d’un référentiel consolidé pour naviguer dans une offre encore foisonnante.























