De nombreux responsables IT indiquent que les «dépenses globales en matière de logiciels» sont leur principal problème avec le shadow IT. Résultat, beaucoup ne savent pas si les collaborateurs utilisent réellement les outils qui leur ont été fournis.
Les dépenses globales en matière de logiciels et la multiplication du Shadow IT inquiètent les responsables informatiques et les DSI. Menée auprès de 200 responsables IT aux États-Unis et dans la région EMEA, l’étude de Nexthink (logiciels de pilotage de l'expérience numérique des collaborateurs) confirme l’inquiétant manque de visibilité de ces responsables.Manque de précision
Intitulée «IT's Big, Expensive, Software Experience Problems», cette enquête indique en effet que seuls 5 % des DSI ont une visibilité complète sur l'adoption et l'utilisation par les collaborateurs des applications fournies par l'entreprise.On comprend pourquoi le «Shadow IT » est évoqué comme une priorité par 13 % d'entre eux. Cependant, si les responsables IT savent globalement que les collaborateurs utilisent entre 11 et 50 applications quotidiennement, ils méconnaissent combien d'entre elles sont réellement utilisées et combien de licences sont disponibles.
Autres conclusions clés du rapport : • Pour 75 % des répondants, les applications SaaS tierces et les applications web métier représentent la grande majorité des tickets informatiques générés. • En ce qui concerne la résolution de ces incidents, 70 % déclarent que leurs équipes mettent entre 6 et 24 heures à résoudre complètement le problème d'un seul collaborateur, qu'il s'agisse d'un problème avec une application de bureau ou une application web. • 85 % souhaitent réduire/optimiser les dépenses en licences logicielles, mais se disent préoccupés par l'impact sur la productivité des employés. • En matière de fusions et d'acquisitions, seuls 6 % des responsables informatiques sont convaincus qu'ils peuvent trouver un juste équilibre entre la consolidation du matériel et des licences et l'amélioration de la productivité. Rappelons que Statista a estimé que la valeur mondiale de l'activité de fusion et d'acquisition l'an dernier était de 5 900 milliards de dollars l'année dernière.